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Matthieu chapitre 7

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« … 3Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? 4 Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ?… »

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Les doctrinaires du psycho-spirituel ont certainement oublié ces passages de l’Evangile. Nous allons les leur rappeler

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Dans deux documents d’un doctrinaire qui se dit « thérapeute » :
« L’accompagnement psycho-spirituel » et « L’accompagnement thérapeutique »
voici ce que l’on peut lire sur la manière dont est conduite sa « thérapie » :

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« L’important n’est pas la réalité objective de l’évènement, mais la façon subjective avec laquelle elle (la personne NDLR) l’a vécue.

Cela permet de s’ouvrir. Quelquefois des gens vous disent : « Oh mon père, ma mère, ils sont merveilleux ». « Oui, d’accord, mais vous êtes blessés » « Ah non! je ne leur en veux pas ». « Il ne s’agit pas de savoir si vous leur en voulez ou pas. Comment vous, vous avez vécu cet évènement ? » « Ah mais non! Ce n’est pas de leur faute, mon grand-père était très dur avec mon père ». « Oui, d’accord il n’est pas question de juger ou d’accuser vos parents. Vous les aimez et vous avez raison. Mais vous : l’important est de savoir comment vous avez vécu la relation ».

Il faut passer ce premier cap pour retrouver la réalité du sentiment, tel qu’il a été vécu. Alors la Personne s’aperçoit que la relation a été particulièrement blessante, qu’il y a une énorme révolte qui était impossible de formuler de peur de détruire cette image du père ou de la mère à laquelle on tient. (…)

Parce que la Personne s’ouvre à nous, parce que nous lui donnons du temps, elle va toucher à des zones de son être particulièrement profondes. On se trouve dans une situation embarrassante car c’est non seulement le for externe mais aussi largement le for interne qui est livré, souvent au delà de tout ce qui a jamais été confessé jusqu’à présent. Dans la confession, la Personne se trouve dans un cadre formel, dans un temps réduit où on a l’habitude de dire un certain nombre de péchés « codifiés ».

(…)Il est important qu’elle ait vraiment le sentiment d’une rencontre avec son thérapeute et qu’à travers lui, elle découvre que c’est au Christ qu’elle se confie. Nous, à travers elle, nous verrons le Christ souffrant qui se révèle à travers ce visage, cette détresse qui se tient là devant moi. C’est la relation vraie de l’accompagnement thérapeutique. Si l’on est dans cette véritable relation du Christ miséricordieux au Christ souffrant, l’aspect sentimental sera beaucoup mieux maitrisé. »

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Il n’est pas besoin de beaucoup d’explications pour constater comment on cherche la paille dans des relations familiales, alors que la personne ne demande rien.

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Quelques remarques pas à pas  :

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La première phrase annonce le programme :

– « Oh mon père, ma mère, ils sont merveilleux ». « Oui, d’accord, mais vous êtes blessés » Pourquoi ledit « thérapeute » se permet-il une telle suspicion ? Il engage de la sorte,  une « thérapie »  non pas en respectant ce que dit une personne mais en l’orientant vers le but qu’il se donne.

– ce n’est pas la « réalité objective de l’évènement » qui est prise en compte pour l’analyse,  mais « la façon subjective avec laquelle elle (la personne NDLR) l’a vécue ». Ce qui permet une interpétation fantaisiste du vécu.

– La personne se défend « Ah mais non! Ce n’est pas de leur faute… »

– Aussitôt,  déclaration d’intention rassurante « …il n’est pas question de juger ou d’accuser vos parents. Suivie d’une constatation encore plus rassurante: « Vous les aimez et vous avez raison ».  Ce qui donne à croire à la personne qu’elle a été bien entendue. Ah, bon ? Oui mais :

– « … vous : l’important est de savoir comment vous avez vécu la relation ». Il semble pourtant que la personne l’ait déjà dit . Mais sa réponse n’est pas celle que veut le «dérapeute». Pour cela, il explique  « Il faut passer ce premier cap pour retrouver la réalité du sentiment, tel qu’il a été vécu ». De fait, il  désactive la barrière mentale pour mettre la personne non pas dans la réalité,  mais dans les « sentiments » plus précisément dans les émotions  pour créer de faux souvenirs, ce que démontre la suite : 

– « Alors la Personne s’aperçoit que la relation a été particulièrement blessante, qu’il y a une énorme révolte qui était impossible de formuler de peur de détruire cette image du père ou de la mère à laquelle on tient. » A noter, le père et la mère étaient merveilleux, il ne s’agit pas d’une « image » mais du vécu, d’une relation. Et c’est bien cette relation qui est ciblée:  « de pailles en pailles », voilà les parents au tapis et leur fille en révolte…

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Et le pire, reconnu ici sans scrupule :

« Parce que la Personne s’ouvre à nous (…)  elle va toucher à des zones de son être particulièrement profondes. (..)  c’est non seulement le for externe mais aussi largement le for interne qui est livré, souvent au delà de tout ce qui a jamais été confessé jusqu’à présent.(…) ». Toucher au for interne, c’est toucher au lieu sacré d’une personne, c’est un viol psychique et un viol spirituel. Peu de personnes savent ce qu’est le for externe et le for interne. C’est pourtant très  important. Je vous engage à lire ce document qui en donne des explications très claires :

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« LA CONFUSION ENTRE FOR INTERNE ET FOR EXTERNE, ET LES ABUS DE POUVOIR SPIRITUELS »

http://pncds72.free.fr/2103_formation_13-14/2103_140226_confusion_fors/2103_140226_confusion_fors.pdf

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Une fois le for interne pénétré, le « dérapeute » se substitue au Christ :

(…) Il est important qu’elle ait vraiment le sentiment d’une rencontre avec son thérapeute et qu’à travers lui, elle découvre que c’est au Christ qu’elle se confie. » Comment se retrouver dans ce fratras ?!  Et surtout comment en sortir un jour ?

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Quant au « dérapeute », voilà sa justification:

« Nous, à travers elle, nous verrons le Christ souffrant qui se révèle à travers ce visage, cette détresse qui se tient là devant moi. »

Sauf que la personne n’était pas du tout en détresse avant tout ce bricolage. Le « dérapeute » ne projette-t-il pas  le délire mystique de sa dite « thérapie » ? 

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Voilà sa « reconnaissance »  :

« C’est la relation vraie de l’accompagnement thérapeutique ». Ce terme est déjà dérangeant. Cedit accompagnement thérapeutique est de fait une thérapie sauvage. Or, la relation d’un thérapeute est une relation professionnelle qui  implique une distance et une compétence. Dans une thérapie digne de ce nom, on ne mélange pas le psychologique et le spirituel selon la vision personnelle dudit thérapeute. Il nous parle de « relation vraie », qu’est-ce que cela veut dire ?  Ici, « l’accompagnée » est réduite aux projections du « dérapeute» sur elle. Il la mène où il veut. Une « thérapie » dont il semble avoir besoin pour lui. Peut-on en dire autant de « l’accompagnée » ? 

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 Voilà sa gloire :  « Si l’on est dans cette véritable relation du Christ miséricordieux au Christ souffrant, l’aspect sentimental sera beaucoup mieux maitrisé. » On aimerait comprendre … Mais l’incohérence nous dépasse…

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Revenons à la réalité :

Cet extrait de document d’un «dérapeute» est un bon exemple pour démontrer le bricolage et la dangerosité du psycho-spirituel. Une prétendue thérapie ! La « méthode » : une idéologie de « blessures-guérison » dont la dangerosité n’est plus à démontrer.  

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Une phrase du livre « Maman, lâche-moi!… car je vais vers le Père » révèle le but de tout cela :

Sur le site :

http://pncds72.free.fr/409_anne_merlo/409_2_amerlo_maman_lachemoi.pdf

« Une idole qui est particulièrement hideuse, bien qu’habilement déguisée pour paraître acceptable, c’est l’idole de la famille »

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La paille et la poutre ?

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A lire leurs discours faits de confusions, de suspicions, de délires mystiques, de tant de méchancetés,
les « dérapeutes » ne vont pas bien. Pour cacher leur grave déséquilibre, de la taille d’une poutre, ils n’ont d’autres solutions que de traquer la paille chez ceux qui vont bien.

Puisqu’ils agissent au nom de Dieu nous les renvoyons vers l’Evangile de Matthieu 7:5
« Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

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