Vous avez dit gourou ?

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Viendrait-il à l’idée de quelqu’un d’épanoui, d’heureux, disons de normal, de s’emparer d’adolescents sains, de fracturer leur vie, de salir leurs parents et, pour cela, curieusement, de cibler les jeunes les plus prometteurs et les plus belles familles ?

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Il nous fallait savoir qui étaient  ces gourous. En dépeçant ce phénomène, nous sommes obligés de constater que leurs comportements de prédateurs, sont pathologiques. Les élucubrations de leur religiosité ne sont que la projection de leur mal-être constitutionnel, qu’ils mettent à distance en le projetant sur les jeunes, et en rejetant leur propre mal sur un bouc-émissaire : les parents. Sans cela, confrontés à leurs troubles de personnalité, ils s’effondreraient.

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Pour exister, ils ont besoin de briller, d’être reconnus, de capter et de démolir. C’est un art dans lequel ils excellent et par lequel, ils parlent et agissent au nom de Dieu, en se donnant une toute puissance divine incontestable qui paralyse leurs proies.

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Ils sont comme des araignées qui tissent leur toile et dévorent leurs prises de l’intérieur, ne laissant qu’une dépouille.

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Leurs publications, leurs vidéos, leurs documents, sont pléthore et bien ciblés pour impacter les jeunes. Les gourous y justifient leur chaos habilement interprété et divinisé en chemin surnaturel. Leurs « blessures », leurs « conversions », leurs « guérisons » « quasi-miraculeuses » sont prétexte pour certains, à l’étalement de leurs turpitudes. Une manière malsaine de s’en libérer ? De se donner une auréole mythique ? De fasciner des adolescents de bonnes familles ?

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C’est en tout cas ce qui attire des jeunes sains de corps et d’esprit à s’identifier à ces gourous pernicieux, en toute confiance, puisqu’ils sont encensés par l’épiscopat. Une tromperie dramatique qui les emporte à leur tour, sur les routes glissantes du « mal divinisé ». Ce  mal   va leur fabriquer une personnalité parasite qui les emprisonnera dans la pathologie des gourous.   

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Ils vont s’enfoncer sous la férule de leurs maîtres, dans le cloaque morbide du psycho-spirituel, pour sombrer dans la divagation de leurs « blessures », pour certains jusqu’à la démence.

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N’est-ce pas l’aboutissement logique d’une redoutable emprise mentale qui détourne les méninges au nom de « Dieu », fait haïr ses parents, renier ses racines, rejeter tous ses repères pour, au final, perdre sa propre identité.

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Nous mettons dans cette rubrique des analyses qui démontrent concrètement le processus de ce désastre.

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