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Il semble depuis des décennies que la foi catholique vieille de deux mille ans, ne satisfasse plus les nouvelles générations de « penseurs » cathos. Nous avons eu droit à toutes leurs « créations » théologiques dont certaines encore aujourd’hui, à leur lecture restent complètement hermétiques à un esprit normalement constitué. De déviance en déviance, on avance. Sans plus savoir ni où l’on va, ni pourquoi. Peu importe, c’est dans la mouvance de l’esprit du temps… Donc, allons-y. Voilà la dernière mouture sauce œcuménique que l’on sert aux cathos. En ce qui nous concerne, nous n’avalons pas n’importe quoi. Citoyens éco-responsables et cathos formés, après avoir bien regardé la composition de cette foi verte, nous avons constaté que certains ingrédients s’avèrent très nocifs. Il est de notre devoir de vous en informer.
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Le 16 septembre 2017 sera une date historique. Celle de la journée nationale du lancement de l’Eglise verte.
Programme prometteur à lire sur le site :
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Ce sera le « Lancement du Label Eglise Verte »
Relayé par Radio Vatican
« L’Eglise verte, un programme œcuménique qui mêle foi et écologie »
« Née en 2006 au Canada, l’Eglise verte est un programme œcuménique en faveur de la protection de l’environnement –
AFP(RV) Entretien – Prendre soin de la Création, c’est la mission principale de l’Église verte. Ce programme œcuménique, né en 2006 au Canada, a pour objectif de soutenir les communautés chrétiennes qui luttent contre la crise écologique. » …
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Nous avons voulu savoir quelle était cette « Église verte » vers laquelle renvoyait le lien l’Église verte. de radio Vatican.
« Le Réseau des Églises vertes est administré par un conseil d’administration constitué de membres d’Églises différentes. Ces gens compétents peuvent provenir de l’Église Unie du Canada, l’Église catholique, l’Église anglicane, l’Église orthodoxe, mais nous cherchons également des membres provenant d’autres Églises. Ces bénévoles se rencontrent régulièrement pour veiller à la mission et aux finances de l’organisme de bienfaisance. »…
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Et nous sommes tombés des nues en découvrant la « théologie » qui y était développée. Effectivement comme titre Radio-Vatican c’est un programme œcuménique qui mêle foi et écologie. Sauf que nous aimerions savoir quelle est cette nouvelle foi sortie du chapeau d’un magicien œcuménique. Pour seul exemple, nous vous engageons pour en juger, à prendre connaissance du calendrier proposé pour le carême 2017, dont nous ne savons pas s’il faut rire ou pleurer :
Téléchargez gratuitement le Calendrier du Carême 2017!
http://www.eglisesvertes.ca/education
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Une formation en théologie sera faite par les universités pontificales :
https://fr.zenit.org/articles/universites-pontificales-une-nouvelle-formation-en-ecologie/
« Afin de répondre au « défi éducatif » exprimé par le pape François dans l’encyclique Laudato Si’ et de « diffuser la vision et la mission que Laudato Si’ confie à l’Église », les Universités pontificales romaines lancent une formation de cinq ans en écologie, annonce l’Université de la Grégorienne le 30 août 2017. »…
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Que dire de tout cela ? Autant il est nécessaire et évident de vivre, en citoyen responsable, une saine écologie au quotidien, autant dans ce registre écolo-œcuménique prétendument catho, la raison s’y perd… Il s’agit d’une « conversion écologique » qui se fait au sein d’une « harmonie œcuménique ». Voir :
C’est du flou artistique. Que définissent clairement ces termes ? Quelle est cette « théologie » œcuménique de la création qui pour le moment se camoufle habilement derrière la louange du Créateur ?
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Il semble au vue des analogies, qu’elle s’inscrive dans la suite logique de la religion mystico-dingo des charismatiques dont bon nombre sont en déroute, malgré la façade de plus en plus chantante et bruyante pour occuper le terrain. Une façade surtout de rassemblements œcuméniques qui regroupent pour le plus grand nombre des évangéliques. Les cathos qui s’y trouvent, y compris les prêtres et les religieux, ont glissé sans se méfier, puis basculé sans le savoir dans la foi évangélique du « Dieu » bavard et guérisseur.
Les moins jeunes d’entre nous ont connu l’époque où les baba-cools « peace and love » des années soixante, grands écolos devant l’Eternel, sont « entrés » dans l’Eglise catholique. Insidieusement, « en recherche », après des expériences chaotiques. Qui pouvait penser, hormis certains cathos très critiques à juste titre, et que personne n’a entendus, que ce phénomène charismatique allait s’abattre sur l’Eglise comme des sauterelles sur un champ de blé ? La nourriture était bonne, les adeptes se sont multipliés. Que reste t-il de la moisson ? Les familles qui ont vu leur champ de blé, c’est-à-dire leur famille dévastée de la sorte en témoignent sur ce site. Après un tel désastre bien plus qu’écologique : humain, dans la logique du pompier pyromane on veut nous embarquer maintenant dans la foi écologique. Pour achever le travail ?
Dans les discours écolos, on nous rabat aujourd’hui les oreilles de « notre maison commune » il semble bien que cette mère nourricière ne soit autre que Gaïa. Une mère particulièrement vorace. Nous constatons, toujours sur le site l’Église verte. dans la rubrique « formation », que les Saintes Ecritures, les Père de l’Eglise, les Saints appelés pudiquement les « grands témoins » pour ne pas froisser nos frères protestants, ont été dévorés par la vision écologique. Le Créateur est réduit au profit de sa création ! Depuis quand et pourquoi l’Eglise s’amalgame-t-elle à un programme œcuménique qui mêle religion et écologie, selon le titre de Radio-Vatican ? L’écologie n’est pas une religion donc pourquoi est-elle dans un programme œcuménique ? Pourquoi trouve-t-on sur ce même site l’Église verte un programme de carême qui dévoie sa finalité vers des pratiques écologiques ? A quel titre l’écologie s’entortille-t-elle avec la foi catholique ? Qu’est ce que c’est que ce brouillamini ? !
On retrouve un enchevêtrement analogue, la même confusion, dans la religiosité charismato-psycho-spirituelle Les mêmes éléments sont dévoyés et utilisés en vu de « guérison », et autres techniques déviantes. Le catho devient un malade qui s’ignore, l’Eglise de facto, un hôpital psychiatrique, au mépris de sa mission et de sa finalité. Rien n’est à sa place. On en voit les résultats.
Un proverbe chinois dit : « lorsqu’un homme montre la lune, l’imbécile regarde son doigt ». Dans le psycho-spirituel, on ne voit que la guérison de son ego et on s’y délabre en oubliant la finalité de l’homme. Dans la religion verte on ne regarde que la terre sanctuarisée en « maison commune ». Va-t-on en faire une divinité ? Elle serait par définition « bien terre-à-terre ».
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L’Eglise ne prendrait-elle pas le train de l’écologie pour fuir sa face noire ?
Fuir la pire des pollutions : la pédophilie ?
Fuir la pollution des esprits : l’idéologie psycho-spirituelle ?
Fuir la pollution des mensonges, des fourberies ?
Echapper à la vérité ?
Echapper à ses victimes ?
Sinon pourquoi peindre en vert un navire qui prend l’eau de partout ?