Il faut savoir que si le gourou se comporte comme un ado avec les jeunes qu’il cible, c’est qu’il n’est pas « fini ». Il a raté déjà à l’âge de la maternelle, la marche qui apprend à mettre des limites à la toute-puissance. Dans son corps d’adulte, même brillant intellectuellement voire bourré de diplômes qui en jettent plein la vue, affectivement, il n’est qu’un « vieux » enfant raté et despotique qui, pour vivre a besoin de soumettre les autres, les détruire, en faire des clônes. Il choisit ses proies et jette son filet :

 

– Séduire un jeune en se couplant à son langage, à son vocabulaire, à ses expressions, à ses histoires, jusqu’à l’intime

– S’infiltrer en fraude, sournoisement, dans son vécu, se l’accaparer, l’éparpiller et le réinterpréter.

– En lui parlant habilement de foi, de Dieu, le déstructurer pierre par pierre avec des moyens psychologiques déviants,  jusqu’à toucher à son identité et le délabrer

– Enfin devenir maître des lieux jusqu’au cœur de sa vie, se l’accaparer, l’isoler, et détruire ses liens familiaux

– Faire du jeune un petit Narcisse à son image, victime de ce monde d’adultes, dont il se sent exclu et qu’il veut dominer.

 

Le but du gourou est atteint lorsqu’il a réduit en cendres la vie de ce jeune, son histoire, son avenir et emplanté l’histoire frauduleuse, échafaudée pour le faire « renaître » dans le monde inhumain du dieu guérisseur  où il sera réduit à un objet utilisable et corvéable à souhait. Pour terminer jetable…

 

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