« Les familles parfaites n’existent pas », discours du pape à Philadelphie »

 

Vous pourrez trouver l’article et le lire dans son intégralité sur le site de Zénit

https://fr.zenit.org/articles/les-familles-parfaites-nexistent-pas-discours-du-pape-a-philadelphie/

30 décembre 2017

Nous en relevons quelques extraits importants et tellement vrais, concrets, parce qu’ils parlent de la vie, sains et saints car ils placent la famille dans l’humanité, dans l’amour, dans le projet de Dieu :

« Les familles parfaites n’existent pas »… C’était l’affirmation du pape François, prononcée à Philadelphie (Etats-Unis) le 26 septembre 2015, lors de la « fête des familles », au Benjamin Franklin Parkway. Son discours a été repris et résumé dans un texte au style direct et vigoureux, diffusé avec succès sur les réseaux sociaux francophones, notamment au Liban.

Nous publions ci-dessous le texte original du pape, qui rappelle que « le paradis terrestre n’est plus ici, il y a les problèmes de la vie » mais que « la famille est … une usine d’espérance, d’espérance de vie et de résurrection, car Dieu a été celui qui a ouvert ce chemin ».

« C’est le grand héritage que nous pouvons donner à nos enfants, une très bonne leçon, affirme-t-il : nous faisons des erreurs, oui ; nous avons des problèmes, oui. Mais nous savons que ce n’est pas cela qui compte vraiment. Nous savons que les erreurs, les problèmes, les conflits sont une occasion de nous approcher les uns des autres, de nous approcher de Dieu. »

« Nous sommes à la fête des familles. La famille a droit de cité divin. Est-ce clair ? Le droit de cité que possède la famille, Dieu le lui a donné pour qu’en son sein croissent toujours plus la vérité, l’amour et la beauté. (…)En famille, il y des difficultés, mais ces difficultés se surmontent par l’amour. La haine ne surmonte aucune difficulté. La division des cœurs ne surmonte aucune difficulté. Seul l’amour est capable de surmonter la difficulté. L’amour est fête, l’amour est joie, l’amour, c’est aller de l’avant. »

« Les familles parfaites n’existent pas. Cela ne doit pas nous décourager. Tout au contraire ! L’amour est une chose que nous apprenons ; l’amour est une chose que nous vivons ; l’amour grandit dans la mesure où il est « forgé » par les situations concrètes dont chaque famille fait l’expérience. L’amour naît et se développe constamment entre ombres et lumières

 « Ce soir nous sommes venus prier ensemble, prier en tant que famille, pour faire de nos foyers le visage joyeux de l’Église. Pour rencontrer ce Dieu qui n’a pas voulu venir dans notre monde d’une autre manière que dans une famille. Pour rencontrer « Dieu avec nous », le Dieu qui est toujours parmi nous. »

 

Cet excellent discours du pape nous réconforte mais nous donne l’occasion de réagir :

Le Pape par ce discours est en contradiction avec la doctrine psycho-spirituelle du renouveau charismatique qu’il soutient.

Nos familles étaient telles que le Pape les décrit si bien… Heureuses, vivantes, aimantes, joyeusement imparfaites. Chacune avec son histoire ancrée dans ses racines. En devenir… Dans l’espérance et les richesses de chacun. Bien sûr, comme dans toute famille il y avait quelquefois des conflits, des incompréhensions, parfois des susceptibilités. Mais il y avait l’amour, ce regard d‘amour porté sur chacun était plus fort que tout. Et il y avait l’humour… Cette fine pointe de l’amour qui  remet si bien chaque chose à sa place.  

 

Malheureusement, nous en parlons au passé.

Les charismatiques encensent le Pape qui le leur rend bien. Ils chantent, dansent, rient… Ils louent Dieu par milliers. L’encens, les fleurs, la lumière, les chants, les sonos… Ils « guérissent » à tour de prière !… Quel spectacle ! Quelle merveille ! Et devant la belle façade, on peut dire ému : « voyez comme ils s’aiment ! » … Oui, mais qu’en est-il derrière la façade lorsque le rideau de la scène retombe ?

Les doctrinaires du psycho-spirituel sont des obsessionnels de la perfection, en quête éperdue du paradis perdu. Une utopie mais surtout une nouvelle forme de cette idéologique redoutable de l’homme parfait, au nom de Dieu, l’élite ! Nouveau langage, nouvelle foi, nouvelle église, nouveau monde. Le seul lien « nourricier » des adeptes est la religiosité distillée à chacun. On ne peut se « comprendre » qu’entre soi. Sans conflit parce que sans vraie relation. On se gave de prétendues blessures dans la poursuite sans fin de guérison.  Partout où passe cette religiosité psycho-spirituelle, à partir d’une banalité réinterprétée en psychodrame, elle sème le chiendent de la discorde. On traque, on accuse, on rejette, le père, la mère, la famille, les ancêtres : tous mauvais, tous devenus des boucs émissaires face à de petits dieux accusateurs qui jugent, dissèquent détruisent … On détruit son histoire, ses racines, on se détruit… Pour en avoir une idée concrète, nous vous conseillons de lire : « Paroles assassines »

Cette obsession au fil du temps est montée crescendo. De pire en pire : comme nous l’avons démontrée, cette emprise mentale est analogue à celle de Daech : voir notre analyse « De la violence »

 

Alors le si beau discours du Pape dans ce contexte ?  …

 

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