1- Dans des lieux normalement dévolus à la prière, des apprentis-sorciers font des thérapies sauvages, sous couvert de retraites spirituelles avalisées par l’épiscopat. De quel droit une telle mystification ?  A quel titre ? Où sont leurs compétences ?

2- Il s’agit de pratiques dites psycho-spirituelles, élaborées à partir de « l’expérience » et des « intuitions » de ses théoriciens : la projection de leur vécu imposé aux « retraitants » sans qu’ils le sachent. Ces doctrinaires sont leurs propres références… Qui leur a donné ce pouvoir ? Au nom de Dieu …

3- Sous prétexte de « relecture de la vie » par des techniques psycho-sectaires, ces gourous tout-puissants grillent la mémoire et instaurent de faux souvenirs responsables de fractures familiales. C’est un lavage de cerveau. Un viol psychique. Comment l’épiscopat peut-il tolérer des actes d’une telle violence ?

4- Il y a instrumentalisation de  personnes mises sous emprise mentale pour détruire leurs parents. N’est ce pas le moyen pour les gourous de projeter leurs problèmes non résolus avec leurs propres parents pour tenter de s’en libérer ?

5- Il faut prendre le problème à la source : confronter les gourous à leurs élucubrations et leur imposer une thérapie adaptée à leur pathologie. S’ils refusent, c’est faire œuvre de salubrité publique de les interdire. C’est à l’épiscopat de le faire, au nom de vérité de la foi et de la justice due aux victimes. Il a autorité pour cela.

 

Cela suffit ! L’Église du Christ n’est pas un hôpital psychiatrique.

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