Le viol psychique rampant dans l’Église est utilisé d’une manière systémique par des communautés déviantes soutenues par l’épiscopat, pour recruter des jeunes et les utiliser à leur profit. Ces jeunes vont être psychiquement et affectivement détruits. Instrumentalisés, pervertis, déshumanisés, ils vont jusqu’à faire subir à leurs proches des actes de cruauté morale et mentale.
Il ne s’agit pas de quelques cas comme l’épiscopat veut le faire croire. Et déjà quelques cas seraient de trop. Les faits sont systémiques. Le camouflage mis en place dans l’Église, le discrédit jeté sur les parents qui dénoncent, permet de faire croire que tout cela est faux, que ce sont des histoires anciennes… Non, le système continue, les faits sont actuels et de plus en plus graves. L’épiscopat ne peut l’ignorer, nous lui avons remis les documents et les preuves. Tous les évêques à Lourdes ont été informés par un rapport qui leur a été remis lors de l’assemblée plénière en novembre 2011. C’est donc à court d’argument, que l’épiscopat se défausse « les jeunes sont majeurs »… Une telle argutie ne peut tenir devant des faits avérés, prouvés et connus. Alors pourquoi un tel déni ?
Il faut savoir que derrière une façade trompeuse, ces communautés sectaires par leur système de recrutement et de fonctionnement pernicieux, ont amassé de grosses fortunes en utilisant des jeunes au nom de Dieu, dans leurs diverses et très nombreuses activités lucratives… Les scandales financiers dans l’Église montrent bien la place primordiale donné à l’argent. Ce sont donc des murs de silence qui ont été montés autour des familles pour qu’elles ne soient pas entendues. Sauf que ce temps est révolu. Avec le scandale de la pédophilie, issu des mêmes dérives sectaires, des mêmes dysfonctionnements systémiques, le scandale du viol psychique est explosif.