Bêtisier

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Pourquoi un bêtisier sur ce site ?

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Si vous parcourez notre site, vous l’aurez constaté, nous ciblons particulièrement le « psycho-spirituel » utilisé pour mettre des personnes sous emprise. Cette religiosité-doctrine, nous l’avons étudiée dans tous ses aspects pour en démontrer sa dangerosité. Il en restait, nous semble t-il, une de ses facettes à  mettre en ligne : sa bêtise !

D’où notre question : comment des gens peuvent-ils  s’y faire prendre ? Ce qui est une réalité. Pour répondre à cette question, il nous a fallu comprendre ce qui se cachait derrière. Ce qui s’y camoufle est terrifiant ! Voir les documents mis enligne.

Nous avons voulu aussi vous donner un aperçu de l’imbroglio et de la confusion des doctrinaires, par quelques extraits tirés de leurs textes. Ce qui vous permettra comme à nous, de  remettre la « doctrine » psycho-spirituelle à sa place, celle du misérabilisme intellectuel et religieux…

Malheureusement, il s’est trouvé des responsables religieux pour la créditer…

 

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– Dans la « troisième vague », par contre, ce qui prime, c’est avant tout la manifestation imminente de la présence divine par le biais de l’Esprit-Saint se révélant avec « puissance » par des miracles de toutes sortes ( y compris dans certains cas, par des pluies de paillettes d’or sur les fidèles ou des transformations de plombages dentaires en or)

 

– ….Par le recours à la célébration eucharistique, la délivrance des fantômes responsables des hantises et de nos tourments peut être obtenue. Un livre passionnant….

 

– …accepter de prendre conscience de notre état de malade est déjà un grand pas dans la guérison de l’orgueil

 

– J’ai pu constater une certaine euphorie chez les conjoints ou les membres de la proche famille, car le trépas de leur parent avait été une véritable expérience de l’effusion de l’Esprit,

 

– Il n’est pas nécessaire que nos familles soient parfaites, mais bien plutôt qu’elles soient pauvres, ouvertes, voire déchirées, transpercées. Les familles actuelles sont souvent éclatées, cela ne traduit aucunement la mort de la famille, mais l’heure de la puissance de Dieu qui se déploie dans la fragilité de l’homme 

 

Lorsque nous intensifions notre relation à Marie, nous redescendons dans la blessure du tout-petit.

 

– « Puisque la relation d’amour à sa source – c’est-à-dire papa et maman, préfiguration du visage de Dieu- ne le comble pas, il coupe cette relation où il ne reçoit pas l’amour qu’il attend … 

 

– J’ai crié et maman n’est pas venue tout de suite ; j’ai demandé de l’aide à papa et il n’a pas répondu à mon appel. J’ai été trahi par ceux là mêmes qui me donnaient la vie et maintenant, dans la blessure, je ne fais plus confiance. Je perds aussi confiance à la vie et en Dieu.

 

– L’enfant manque de cet essentiel dont il a tant besoin, l’amour divin 

 

– Nous ne sommes plus dans notre vocation initiale qui est de vivre la plénitude de l’amour divin. 

 

– L’anamnèse fait de notre passé un sacrifice eucharistique. Elle fait naître Jésus dans notre histoire de malheur. (…) Notre histoire de malheur s’inscrit alors à l’intérieur du sacrifice de Jésus. »

 

 –  Je recherche dans ma famille où se trouve la blessure initiale qui a occasionné une fracture dans la circulation trinitaire. J’essaie d’identifier où et comment je suis invité à me donner totalement afin que ma famille vive 

 

– Ce vécu in utero qu’elle n’est pas capable de gérer elle-même

 

– on ne guérit pas toujours des blessures les plus profondes, en particulier de celles qui ont été reçues avant l’âge de trois ans. Ces dernières appartiennent au mystère de l’enfance persécutée. Comparables ou apparentées au mystère d’iniquité qui frappe les Saints Innocents

 

-Nous serons tous immaculisés en Marie

 

– Il essaiera de s’en sortir par la rationalité pour éviter l’affrontement de ses conflits.

 

– Les consommateurs de peyotl dans les cérémoniels chamanistiques voient souvent le serpent de la connaissance, il se pourrait que le peyotl comme le fruit de la connaissance du bien et du mal rende celui qui le consomme semblable aux dieux.

 

– Serpent cosmique, double serpent enlacé de la structure de l’ADN, il symbolise la connaissance et la fondation du monde

 

– Le peyotl produit une dislocation de la conscience qui permet une identification avec le monde ambiant, une dépersonnalisation qui va jusqu’à l’identification avec les animaux, avec des oiseaux comme l’aigle, et donc la capacité de voler.

 

– On note aussi le symptôme clairvoyance, ce qui signifie l’ouverture d’une communication entre le conscient et l’inconscient

 

– Les drogues, comme l’hypnose et les états modifiés de conscience font sortir de l’espace et du temps, or toutes nos angoisses sont liées à ces notions subjectives d’espace et de temps.

 

L’hallucination tient lieu de réalité, elle est belle et extatique ; une usine devient réellement une mosquée, la rigueur et la noirceur du monde du travail sont remplacées par le flou du monde oriental avec ses couleurs pastels, son temps circulaire, ses odeurs et ses mirages. Là règne une synesthésie qui rappelle la vie intra-utérine : les sons se donnent à voir, les voyelles deviennent des couleurs.

 

– Le tout-petit est une conscience d’amour, il sait qu’il est fait pour l’amour infini et inconditionnel. Très tôt, sans doute dès le sein maternel, il est confronté à l’amour humain qui va remettre en cause sa condition divine, sa condition d’enfant de Dieu, d’enfant de lumière : il ne sera pas aimé d’une manière infinie et inconditionnelle. Il lui faudra s’adapter. Son combat sera question de survie, aussi les stratégies qu’il va mettre en place pour survivre seront-elles « identifiées » à son être et soigneusement conservées dans l’inconscient.

 

– Dans la spiritualisation, la notion de péché subit une grave distorsion. Il sera toujours l’objet d’une expiation, d’une autopunition qui prive Dieu de sa toute puissance à pardonner. Il y a conflit de pouvoir entre Lui et nous car celui qui punit ou se punit tente d’exercer sa propre toute puissance. Ce péché devint alors omniprésent et colonise la notion de plaisir, qu’il soit oral dans la nourriture, sexuel ou tout simplement dans le fait d’apprécier des choses de la vie.

 

– des tentatives d’explications rationnelles seront données dans une sorte d’analyse sauvage à des phénomènes spirituels ou mystiques qui nous gênent.

 

-On distingue la rationalisation de l’intellectualisation en tant que mécanisme de défense. (… ) bien des intellectuels, comme les sages, vivent dans leur tête pour se déconnecter de leurs émotions et de leurs pulsions.

 

– Nous sommes faits d’un grand nombre de parties qui peuvent s’opposer et créer des conflits. D’un côté je veux le bien et de l’autre je fais le mal, comme dirait saint Paul. Une partie veut prier et l’autre veut ne rien faire. Chaque partie possède une intention positive mais les deux ne dialoguent pas, ne négocient pas entre elles ce qui serait le mieux pour moi, pour le moi. Nous sommes dans un clivage.

 

– Sur le plan pathologique la mélancolie peut être définie comme un impossible deuil, impossible parce que le corps lui-même est un tombeau où se décompose sans fin la mère, l’être aimé.

 

– Je pense que nous prenons conscience de l’espace et du temps au moment où nous décidons de naître, nous mettons alors en marche une horloge qui nous dit que nous sommes enfermés, à l’étroit et qu’il nous faut sortir.

 

– Le sein maternel peut en effet garder la trace active de la non-vie. Un frère ou une sœur est-il mort dans ce lieu qui et le sanctuaire de la vie ? A-t-on arraché un embryon à sa gestation ? Fausses couches, avortement laissent des séquelles mortifères dans la mémoire des tissus qui doivent – ….Par le recours à la célébration eucharistique, la délivrance des fantômes responsables des hantises et de nos tourments peut être obtenue. Un livre passionnant accepter une nouvelle vie.

 

– Je devais avoir trois ou quatre ans quand je vis mon premier fantôme.

 

– Se couper de ses ancêtres s’est s’exposer aux revenants ! Nos ancêtres habitent notre mémoire que nous le voulions ou non, leurs fautes comme leurs serments continuent à chercher une réalisation, une incarnation dans nos vies.

 

– On pourrait distinguer l’état de transe hypnotique, celle que l’on peut connaître en écoutant le boléro de Ravel ou en contemplant une œuvre d’art ou encore pendant un match de football, et la « transe-possession ». Dans ce dernier cas un esprit sans doute à la faveur de la modification neurologique, s’empare de la personne et la fait agir d’une manière désordonnée.

 

– Dans l’extase il s’agit d’une absorption de la conscience par une présence mystique. Il faudra là encore distinguer entre enstase et extase.

 

On n’invoque pas les morts, ce sont eux qui se manifestent et ils ne se manifestent qu’à ceux qui ont les moyens de les aider. Je dis souvent qu’il y a aussi une solidarité dans le mal parce que nous souffrons des fautes de nos ancêtres…

 

– C’est une question que je me suis longtemps posé sans trouver de réponse : pourquoi certains voient et d’autres ne voient pas les réalités du monde invisible ?

 

– Quelles sont ces réalités que certains perçoivent : – le monde angélique – le monde démoniaque – la mémoire des lieux – les vertus des plantes ou des minéraux – la présence des défunts – la présence de choses cachées – les pensées des autres – la télépathie – la prémonition – le don de guérir ou de soulager certaines maladies – les rêves – les déplacements dans l’espace.

 

-Le préternaturel s’apparente donc au naturel ce qui explique que les mystiques naturels ont accès à des dons qui ne sont pas de nature démoniaque et qui ressemblent aux charismes et capacités mystiques chrétiennes qu’il convient de nommer surnaturelles. Le surnaturel implique une intervention de Dieu

 

– Souvent dans la généalogie nous retrouvons, soit des saints, soit des ancêtres qui se sont livrés à des pratiques occultes. Il est donc indispensable de discerner et de travailler sur la guérison de l’arbre généalogique afin que la personne soit libérée de promesses, d’engagements voire de pactes que les ancêtres auraient pu conclure.

 

– Le refus de la réalité peut naître dès le sein maternel et donner des pathologies graves comme la schizophrénie qui se caractérise par un déficit important au niveau de la sensorialité.

 

– Les dons préternaturels dans les hôpitaux psychiatriques fleurissent ! Tous les délires ne sont pas insensés, bien au contraire. Celui qui délire a été contraint de choisir un autre registre pour exprimer son intolérable souffrance. N’étant plus adapté à la réalité exigeante du monde matériel, ils deviennent clairvoyants, font des songes et peuvent à l’instar de certains magiciens, influer sur la matière.

 

– Cela faisait un an qu’elle était partie et toujours rien. Puis une nuit, je fus réveillé par une présence dans la chambre. Je tournais la tête vers la présence et je la vis. C’était une forme blanche sans détail anatomique, c’était sa forme à elle et nos âmes se sont mises à dialoguer en silence

 

– J’ai rencontré plusieurs de ces âmes qui ne savent pas, par déni ou par attachement au lieu, qu’elles sont mortes. Je partagerai ici une expérience. J’habite depuis deux ans plusieurs bâtiments. Très vite des âmes se sont manifestées et parmi elles un homme, plutôt petit et râblé, très discret. (…) Pour revenir à notre ancien propriétaire, après quelques messes je ne l’ai plus revu.

 

– L’évangélisation est l’annonce de la bonne nouvelle que les morts sont en Dieu et qu’il est le Seigneur de leur monde, qu’il est le seul à exercer une puissance, une autorité et que cette autorité est une volonté d’amour.

 

– La messe est donc le lieu de la mémoire de la rédemption des mondes, des éternités passées et à venir comme nous le disons dans la formule liturgique : « Pour les siècles des siècles. » qui signifie également pour les mondes des mondes. (…) Nous acceptons aisément notre statut de victime, victime de nos parents, victime des générations précédentes qui ont mangé des raisins verts, nous nous sentons coresponsables de leurs fautes.

 

– Dans la culture chrétienne et cela durant des millénaires, la mort a été exaltée. L’occident chrétien a privilégié le tombeau à la résurrection.

 

– Combattre le front les pulsions érotiques, c’est bien entendu les renforcer (…) Ne pas détruire mais accomplir, ne pas écraser mais négocier

 

Un des grands principes des nouvelles thérapies est la négociation. Nous sommes faits de parties qui chacune poursuit son but et cherche son intérêt. Si une partie du corps est ennemie d’une autre partie, Jésus demande à celle qui veut faire la guerre en la conduisant au tribunal de tout faire pour s’entendre en chemin.

 

– Dieu me voit comme une merveille. La moindre cellule de mon être est une merveille. J’ai une capacité de vie éternelle et je dois combler mon Dieu. Il y a tout le péché qui est en moi c’est sûr, mais quand Dieu me regarde, ce n’est pas ce qu’Il regarde, et quand le Vierge me regarde, ce n’est pas du tout ce qu’elle regarde. « Mon petit, c’est la huitième merveille du monde » se dit-elle comme toutes les mères juives du monde.

 

– Le regard de Dieu sur toi n’est pas autoritaire, il est séducteur. Le regard de Dieu sur toi ne voit pas ce que tu as fait, mais ce que tu aurais voulu faire.

 

– Nous avons écrit ailleurs que seule une forte intimité reposant sur les liens familiaux inconditionnels, nous affranchit de la culpabilité et que bien entendu, seule l’intimité avec les personnes divines et une parfaite confiance en elles sont véritablement guérissantes

 

– Quand on connaît la relation qui existe entre le système immunitaire et la conscience de son identité, on pourrait dire que le système immunitaire est une métaphore de l’identité.

 

– Le comportement du « sans-gêne » provoque cette solitude par peur d’être envahi. Ce genre de solitude trahit à la fois une peur de l’autre et une peur de Dieu, l’autre étant véritablement un sacrement de la « Présence ».

 

– Il n’existe actuellement aucune démarche thérapeutique qui soit cent pour cent compatible avec la doctrine chrétienne, il ne tient qu’à nous de la découvrir et la pratiquer. C’est ce que nous essayons modestement de faire avec notre propre thérapie. Nous avons inventé un terme nouveau pour nous démarquer et pouvoir tirer du trésor de l’église du neuf et de l’ancien. Les anciens, en effet, possédaient une science de l’âme comme l’a montré Larchet dans ses ouvrages sur les maladies de l’âme, telles que les Pères les ont décrites et traitées. Il nous reste aujourd’hui à faire le pont entre le vocabulaire théologique et le vocabulaire de la psychologie moderne qui a pénétré nos structures mentales.

 

– La psychologie est une science humaine comme la médecine, qu’il nous faut humaniser d’avantage pour ne pas dire « diviniser ». Ce n’est pas parce qu’elle est née d’un savoir d’homme qu’il ne faut pas l’exercer comme tout ce que nous faisons pour la gloire de Dieu.

 

– La sexualité : elle est un domaine immense qui va de l’anthropologie à l’éthique et que l’Eglise a perdu. (…) l’abord psychologique est certes libérateur, mais il ne connaît pas de limite. (…) L’éthique chrétienne doit rester normative dans une approche psycho-spirituelle, mais elle doit être réaliste : on parle de l’homme, celui que le Christ aime à en mourir.

 

– La croix n’est pas « kénotique », elle est une puissance (…)

 

– Le travail sur soi peut grandement soulager Dieu ! Et le diable aussi…

 

– Le travail thérapeutique est une maïeutique. Ce qui n’est pas ici n’est pas ailleurs. Ce qui n’est pas maintenant ne sera jamais. Ton identité n’est pas en toi elle est dans la rencontre. (…) Tu es créateur de ta réalité. (…)  La peur c’est le diable. (…)Je ne suis libre De rien, je suis libre En Celui qui est tout.

 

– On se trouve devant un néo-fondamentalisme scripturaire pour éloigner le spectre de la critique scientifique ; la tentation d’une pensée unique pour contrer la tentation des religions à la carte ; un dogmatisme intransigeant pour réfuter le relativisme moral. On le voit partout bien sûr chez ceux qui croient ou pensent différemment. Il habite plus particulièrement ce qui nous semble échapper à la raison et la science actuelle est prise comme un rempart.

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