Paroles assassines

 

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Nous souhaitons, à travers cette rubrique vous faire toucher concrètement ce que sont les pratiques du psycho-spirituel. C’est pourquoi nous vous livrons tels quels, des extraits de documents en notre possession. Quels parents, à moins d’être indignes, pourraient se taire  face à un tel détournement de méninges qui rappellent les méthodes totalitaires ? Tout cela au nom de « Dieu »,  dans l’Eglise…

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Le diktat d’une nouvelle religion à la quête de perfection obsessionnelle:

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Un enjeu important puisque « pour rentrer au ciel, il faut être guéri »….

De quoi ? De prétendues blessures subies des parents  puisque bébé, en naissant est « parfait ». D’où la traque des blessures pour restaurer l’adepte dans sa virginité imaginaire. Avec une promesse : « Nous seront tous «  immaculisés » en Marie »… Une phrase impossible à  décrypter, c’est dire son importance !

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Tout le parcours de ces sessions de guérison, « relecture de vie » etc. consistera à retourner vers ce nouveau-né utopique.  Sa vie sera passée au tamis  de paroles assassines dont quelques unes sont dans ces pages. Le but ? Le faire renaître dans la Sainte Famille. Complètement dévoyée et utilisée à cette fin puisque là encore, c’est la seule famille digne de cet enfant « parfait »,  nouvel « Enfant-Jésus » dont les parents sont un obstacle « à sa vocation initiale ». Un terme dont nous cherchons encore à percer le mystère…

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Le « Dieu » de cette nouvelle religion a ses exigences : « pour découvrir réellement que Dieu est Père, qu’il m’enfante comme une Mère, il faut prendre conscience des blessures paternelles et maternelles, et de l’obstacle qu’elles représentent dans la découverte intime de la paternité de Dieu envers moi : la guérison intérieure consiste à parcourir ce chemin de retour au Père. » 

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C’est par une « battue » assassine, dans  la fouille de chaque recoin passé au crible, que les « blessures » vont être révélées »… Le jeune, délabré en électron libre, les parents salis, rejetés, les ancêtres souillés, « exorcisés »,  la famille naufragée.

C’est ainsi que nos enfants ont été perdus dans les abysses de ce « chemin de retour vers le Père »

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N.B. Toutes les phrases sont suggérées par le « gourou », ce n’est jamais le « retraitant » qui parle.

Nous avons mis en gras les paroles assassines

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– Pour toi qui a été brisé… Pour toi qui est rongé  par des peurs…. Pour toi qui as décidé, après avoir cherché en vain les moyens de réussir ta vie, de venir à Celui qui est la Source de Vie pour lui dire « Seigneur Jésus, donne-moi à boire » Lui te donne son eau vive qui rejaillit en Vie éternelle.

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Dieu te parle par sa parole

La parole de Dieu est choisie parmi les plus significatives de l’étape que nous vivons. Prononce lentement chaque parole à mi-voix plusieurs fois afin d’en imprégner ta sensibilité. Souligne les mots ou les phrases qui t’interpellent. Arrête-toi longuement sur celles qui te touchent. C’est la parole que Dieu t’adresse maintenant pour visiter ton histoire, te consoler, t’éclairer et te guérir.

– …Si tu ressens une résistance, une tristesse en lisant certains mots ou certaines phrases, répète-les… et laisse la prière agir comme une huile guérissante pour ton cœur. C’est le Seigneur qui œuvre en toi. Il te suffit d’ouvrir ton cœur, de croire à sa puissance et de prendre le temps nécessaire pour demeurer dans la prière là où tu sens un blocage.

 

– Le charisme de connaissance immédiate est de nature prophétique. ….Dieu donne au prophète une connaissance intérieure de ce que l’Esprit Saint accomplit en une ou plusieurs personnes…Le prophète annonce ce qui lui est révélé avec une précision suffisante pour que la personne concernée puisse se reconnaître. Si tu es rejoins par une parole, ouvre ton cœur et collabore à l’action profonde de l’Esprit saint …Cette parole va continuer d’agir en toi dans les jours et les semaines à venir. Parles-en à ton accompagnateur qui t’aidera à discerner

 

– Toute ma lignée humaine est influencée par les actions (…) vécues par mes ancêtres … Ma lignée a peut-être été marquée par la violence conjugale ou paternelle, par le divorce ou la mort brutale d’un de ses membres du fait de la guerre, d’un accident, d’un suicide, d’un avortement…Peut-être suis-je venu dans une famille abîmée par l’alcool, la drogue, ou toute autre forme de dépendance (jeux, argent, tabac…) …Peut-être y a-t-on vécu des adultères, des incestes ou d’autres drames relationnels de ce type, avec les secrets de famille qui y sont souvent associés pour masquer ces déviations aux yeux des proches… Peut-être y avait-il de l’occultisme, du spiritisme ou toute autre forme de superstition… Peut-être y a-t-il eu des maladies héréditaires ou psychiatriques qui ont perturbé le climat familial…Peut-être que l’autorité paternelle s’y est exercée d’une manière excessive, contraignant parfois les hommes à cherchera ailleurs dans leur travail ou dans d’autres relations affectives…Peut-être ai-je été douloureusement influencé par mon milieu familial en raison de son origine sociale, culturelle, religieuse, ethnique ou raciale…

– …Viens restaurer en moi ce lien sacré qui m’établit dans une dépendance filiale vis-à-vis de mes aïeux. Père, tu veux visiter pour moi aujourd’hui toute ma lignée familiale et la purifier en vertu de la sainte Incarnation de ton Fils parmi nous. Tu viens restaurer les racines de mon être en y insufflant ton Esprit de vie.

 

…Sois attentif à ce que tu ressens dans ton corps…ta sensibilité…Il n’y a pas besoin de réfléchir, seulement de laisser remonter ce que tu ressens… Peut-être ai-je été ardemment désiré….et aujourd’hui j’aime la vie … Lorsque j’ai été conçu, mes parents voulaient-ils que cette union aboutisse  …C’est peut-être parce que la réponse est négative… que je suis perturbé par des désirs de mort…Peut-être suis-je arrivé sur le tard ou trop tôt …j’ai souvent l’impression d’être de trop…Ou bien mes parents étaient fatigués…toutes sortes de problèmes à la maison…maman inquiète…tendue…culpabilisée…j’ai ressentis toutes ces émotions comme un rejet…je traîne une fatigue…une inquiétude… une culpabilité…

 

– Ma mère repoussait-elle les avances de mon père, je l’ai vécu comme si elle me repoussait et maintenant la sexualité me fait honte ou me dégoûte… Si l’amour entre mes parents a été faible ou absent, s’il y a eu violences, si à cause de ses blessures ma mère était incapable d’accueillir mon père lors de ma conception, mes premières racines furent blessées. Aujourd’hui, le Seigneur peut reprendre cet évènement ….afin de me guérir…

 

Seigneur Jésus, ramène-moi aux tout premiers instants de ma vie sur terre, au moment de ma conception. Que ton amour touche mes parents…Même s’il y a eu viol ou violence avec toi Jésus je veux leur pardonner …Libères-moi de tout ce qui pourrait être nuisible lors de ma conception, afin que mon petit être soit  sain et fort. Guéris-moi de toute hérédité négative. Dans cet éternel présent, je veux t’entendre me dire : aujourd’hui, je t’ai engendré….

 

– Ma mère voulait-elle une enfant ? S’il y avait peu d’amour dans le couple, si ma mère n’était pas heureuse…Si elle a pensé avorter…Je me suis senti rejeté …j’ai l’impression que la vie ne veut pas de moi… J’ai des désirs de mort … Maman a peut-être vécu un deuil qui a engendré en moi l’angoisse, la peur…Maman était-elle en bonne santé ? …. Je me sens coupable de vivre…

 

– Peut-être ai-je vécu à travers ma mère des rejets, …des culpabilités…des peurs…Tout se passe maintenant comme si je vivais encore du climat intérieur de ma mère. Ma mère a-t-elle vécu sa grossesse dans la solitude, l’inquiétude… A travers maman ai-je appris à accueillir et à aimer papa ? Ai-je dû partager le sein maternel avec un jumeau ?

 

Quand j’ai été formé dans le sein de ma mère, tu étais là, Seigneur. Tu as perçu tout ce qui pouvait me manquer négativement : le non désir de ma venue, la pauvreté… le manque de soins…la grossesse difficile, les maladies, les rejets, l’absence de mon père, la solitude…les peurs, le climat familial difficile… Merci Seigneur de me guérir en reprenant chaque minute, chaque heure, jour, semaine de ma vie intra-utérine….tu enlèves la moindre trace d’hérédité négative…..

 

– Je me revois dans l’utérus prêt à entrer dans un monde nouveau…tous m’attendent…Le passage est étroit, j’appréhende cette nouvelle aventure…

Si ma naissance dure trop longtemps, j’ai le sentiment d’étouffer et …je souffre de claustrophobie…si j’arrive trop vite…j’ai l’impression d’être mis dehors…il me semble être de trop. Si je nais par césarienne, sans être prévenu…je me sens retiré de force …je ne supporte pas l’imprévu et le changement…si le cordon ombilical est enroulé autour du cou, je me sens pris à la gorge, sentiment que j’éprouve encore… si l’on utilise les forceps, je me sens violenté… je ne supporte pas la contrainte… je me suis senti abandonné… j’ai ressenti un vide parce qu’on m’a laissé seul… Le Seigneur assiste à ma naissance qui lui est présente encore aujourd’hui et il veut me faire renaître …

 

– La rupture du cordon ombilical me coupe de ma mère….Si à la pouponnière ou dans l’incubateur, je ne sens pas sa présence, je me sens abandonné. Si au contraire elle me nourrit….je suis heureux. Quand vient le temps d’apprendre à marcher, je suis insécurisé. Une attitude parentale de surprotection me coupe les ailes et me replie sur moi-même…. Lorsque maman veut m’éduquer à la propreté, combien je me sens fragile, vulnérable face à l’attitude de mes parents. Je veux tellement leur faire plaisir que lorsque je suis réprimandé parce que je me suis sali, il m’arrive de ne plus contrôler mon besoin. Et aujourd’hui encore j’ai des troubles du transit quand je ressens une émotion….

– Peut-être ai-je vécu un violent traumatisme  avec une émotion trop forte…une séparation brutale. Le vide affectif était trop grand, j’ai refusé de grandir, j’ai continué à mouiller mon lit et aujourd’hui encore je souffre d’une certaine immaturité… Peut-être  qu’une prématurité ou une toute autre raison à contraint maman à me surprotéger. Et aujourd’hui, j’ai  des difficultés à assumer ma vie, à prendre des initiatives, à porter des responsabilités. Je deviens dépendant des autres…

– Voici l’âge de l’entrée à l’école, il se produit en moi une admiration toute nouvelle pour maman….Je fais tout pour la séduire….Si elle s’intéresse aux autres, je suis jaloux…. Si…elle n’a pas le temps de s’occuper de moi, je suis peiné…je me replis sur moi…en grandissant, il se peut que je me sente gauche avec les femmes

– En regardant mon père, j’ai besoin de découvrir en lui un modèle… Si au contraire il me dispute et me violente, je ne reconnais pas en lui un cœur de père…je chercherai peut-être ailleurs ce père idéal qui me donnera la tendresse que j’aurai désiré avoir de mon papa… Ce sera peut-être pour moi la cause d’une déviation de mon affectivité qui pourrait se manifester par une tendance à l’homosexualité.

– Seigneur, tu regardes le petit garçon que je suis….Tu guéris toutes les contrariétés, les rejets, les rebuts que j’ai pu éprouver dans cette conquête du cœur de ma mère. Je me plais aussi à regarder Marie, la femme de la tendresse qui me séduit par sa beauté et, à travers elle, je découvre la femme idéale qui peut combler mon cœur. ..Si mon père n’est pas le modèle que j’ai le goût d’imiter, sois toi-même, Jésus, le modèle qui me donne le  goût de devenir un homme comme toi. Et présente-moi St Joseph.

 

Je viens te consacrer mon enfance par les mains de Marie, me Mère, avec tout ce qui a pu m’empêcher de grandir en sagesse et dans la joie. Je remets dans ton Cœur très aimant, toutes les paroles, gestes ou attitudes de mes parents et de mon entourage familial, qui m’ont blessé et ont ralenti ma recherche de Dieu.

 

…Des souvenirs sombres me font aussi reculer dans un passé douloureux afin d’être guéri des évènements angoissants, vécu lorsqu’un voisin, un frère, une sœur, ont abusé de moi pour satisfaire leur curiosité ou un besoin coupable. Ne pouvant me défendre, j’ai dû subir ces assauts ou répondre à des exigences qui m’ont traumatisé, provoquant ainsi des cauchemars, des fantasmes, des peurs, des méfiances et des mécanismes de défense. Combien j’aurai désiré la présence de mes parents pour me protéger, me sécuriser et m’éclairer sur ces évènements troublants. C’est vers Dieu que je me tourne aujourd’hui pour être guéri.

 

– Le problème d’identité que je vis en ce moment trouve son origine très loin dans mon enfance et, avec la grâce du Seigneur, je veux retourner en arrière pour en déraciner les causes… Mes parents …ont pu me désirer  dans un sexe différent. Cela a influencé mon comportement. ..La surprotection de ma mère a pu m’étouffer et aujourd’hui je ne veux pas d’autres femmes pour entraver ma liberté… Maman qui avait besoin d’aide à la maison, peut m’avoir considéré comme une fille pour l’aider aux tâches ménagères, ce qui m’a fait développer des comportements féminins….Si mon père a été violent, dur, intransigeant, j’ai refusé de lui ressembler et j’ai cherché un modèle chez ma mère. … Je cherche encore les bras de l’homme que j’ai toujours désiré comme père.…les premières expériences sexuelles avec un ou des hommes …m’ont bouleversé et…replié sur moi-même en déviant mon attrait sexuel… Je me sens marginal….combien je me sentirais heureux si j’étais comme tout le monde.

 

– Si c’est une rupture avec mon conjoint, je prends le temps de conscientiser ce qui en moi a pu briser l’amour….je considère aussi les blessures reçues venant de paroles dures, d’attitudes dominatrices ou violentes, de manipulations ou d’infidélité.

 

– Seigneur, toi qui es plénitude de vie et d’amour, tu ne veux pas que mon cœur se dessèche parce que telle personne n’est plus présente dans ma vie. Il se peut que j’aie vécu des ruptures avec mon conjoint. Même en cela, tu es présent pour donner sens à l’évènement… Avec toi, Seigneur, je me pardonne d’avoir été cause de certains conflits qui ont engendré cette situation

 

– …C’est peut-être positif que cette personne ne soit plus là, car les ruptures font souvent grandir et dégagent l’affectivité pour la rendre plus libre. Merci de guérir toi-même les blessures provoquées par ces ruptures. Amen

 

– Seigneur Jésus, je prends conscience que la vie avec mes parents m’a rendu vulnérable à l’influence d’esprits mauvais 

– Ton inconscient retient tout ce que tu as vécu dans le sein maternel, le bien comme le mal. Nous inviterons Jésus à venir te visiter dans chaque situation traumatisante que tu as vécue. Nous lui demanderons de te guérir de toutes les blessures reçues de la conception à la naissance un mois à la fois.

 – .Jésus te libère des liens nocifs physiques, psychiques et spirituels des générations passées. Je place la croix de Jésus et son sang entre toi et tes ancêtres pour qu’ils bloquent toute tendance à l’alcoolisme, aux compulsions, aux mauvais penchants telle que l’inceste, aux dépendances, à l’instabilité mentale, aux maladies congénitales telles que l’arthrite, le cancer, le diabète, les problèmes cardiaques, et la haute pression artérielle, ainsi qu’à l’engagement occulte tel que la médiumnité, chez toi et tes enfants. 

  – Je me suis laissé entraîner par mes pairs et par les mauvaises compagnies que je fréquentais. Je te demande pardon pour ma rébellion et mes désobéissances. Je me pardonne à moi-même. Je me dissocie de la rébellion de mes ancêtres. Je renonce à toute rébellion contre une autorité légitime parce qu’elle vient de toi. Au Nom de Jésus, je me dissocie du rebelle, Lucifer, et je brise son autorité sur moi. Je reprends ma vie en main. Je me soumets à toi, Seigneur Jésus, et à toi seul.

– …Tu dessines ton arbre généalogique….Prends soin d’y inscrire aussi les problématiques familiales…Tu le déposeras…à l’entrée de la chapelle…Le prêtre le présentera au Seigneur au cours de l’Eucharistie en lui demandant de te libérer de toute influence négative d’origine transactionnelle.

– Mes ennemis sont mes plus proches

 Une chose qu’il (…) est parfois souhaitable d’expliciter pour l’accompagné, c’est que mes ennemis authentiques ne sont généralement pas des adversaires « déclarés (…)  Non. Mes ennemis sont d’abord mes plus proches, ceux que j’aime, et justement parce que je les aime ! Parce que je les aime, j’en attends de l’amour, et je suis déçu dans mon attente. …. Non pas forcément parce qu’ils m’ont clairement  » fait du mal » mais parce que souvent,  ils ne m’ont pas fait le bien que j’attendais.

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Les paroles assassines suite …

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– Seigneur Jésus, je prends conscience que la vie avec mes parents m’a rendu vulnérable à l’influence d’esprits mauvais 

– Ton inconscient retient tout ce que tu as vécu dans le sein maternel, le bien comme le mal. Nous inviterons Jésus à venir te visiter dans chaque situation traumatisante que tu as vécue. Nous lui demanderons de te guérir de toutes les blessures reçues de la conception à la naissance un mois à la fois.

 – .Jésus te libère des liens nocifs physiques, psychiques et spirituels des générations passées. Je place la croix de Jésus et son sang entre toi et tes ancêtres pour qu’ils bloquent toute tendance à l’alcoolisme, aux compulsions, aux mauvais penchants telle que l’inceste, aux dépendances, à l’instabilité mentale, aux maladies congénitales telles que l’arthrite, le cancer, le diabète, les problèmes cardiaques, et la haute pression artérielle, ainsi qu’à l’engagement occulte tel que la médiumnité, chez toi et tes enfants. 

– …Tu dessines ton arbre généalogique….Prends soin d’y inscrire aussi les problématiques familiales…Tu le déposeras…à l’entrée de la chapelle…Le prêtre le présentera au Seigneur au cours de l’Eucharistie en lui demandant de te libérer de toute influence négative d’origine transactionnelle.

 

– Lâcher nos enfants, lâcher nos parents est le difficile défi qui est devant nous, pour nous consacrer entièrement à la louange de la Gloire de Dieu

– Je connais une jeune femme qui a été tellement contrôlée par sa  mère pendant toute son enfance, qu’elle n’avait pas le droit de faire ses propres choix. (…) Elle a réalisé que sa mère lui avait  « pompé » sa vie, son énergie, et c’était comme si cette femme l’habitait en permanence. Lorsque nous avons prié pour elle, le lien d’âme était tel avec sa mère, que lorsque nous avons commencé à invoquer le nom de Jésus et la puissance de la Croix, elle a  commencé à souffrir de l’estomac comme si elle avait une  indigestion, puis elle a fait des efforts comme pour vomir et nous l’avons aidé à « vomir » sa mère en criant : « Maman lâche-moi ! » Bien sûr, il ne s’agit pas de la personne de sa mère, mais de la  toxicité des liens devenus tellement forts, qu’ils étaient comme un poison dont elle devait être comme purgée.

– La prière des  frères est très efficace pour que nous soyons totalement délivrés de toute oppression et pour que nos liens négatifs soient coupés. Nous avons aussi souvent besoin des conseils et de l’accompagnement  de personnes formées à la guérison intérieure pour guérir de nos problèmes affectifs et émotionnels. Parfois, il faut accepter de faire appel à des professionnels de la santé psychologique pour traiter nos névroses. Mais nous avons par-dessus tout besoin d’être baptisés dans l’Esprit Saint et le feu pour recevoir la force d’aller jusqu’au bout du combat qui fera de nous des êtres libres de tout  attachement.

 –  Chacun de nous pourrait dire : « ma mère m’a donné la vie, mais elle a aussi instillé en moi la morsure du péché et de la mort.

 

– Le nid maternel donne le plus souvent l’amour et la vie mais il est aussi marqué très tôt par la blessure du péché – du mal- et de la mort.

 

– Rares sont ceux qui se lèvent le matin avec entrain … C’est le signe d’une blessure maternelle bien fréquente.

 

J’espère que nous avons appris de lui dans ces pages à nous affranchir des fausses obligations envers nos parents

 

  – Notre imagination est atteinte au point que nous sommes dans l’incapacité d’être présents au réel, nous préférons fuir dans l’imaginaire et les rêveries. C’est une blessure entre autre, du manque de paternité.

 

–  Réalisons-nous  combien est grande la souffrance d’un foetus qui n’a pas été désiré ? Il fait l’expérience d’une nuit totale, d’un enfer. Incapable d’assumer une telle douleur, il se protège en fermant son cœur dans la blessure alors qu’il était créé pour l’amour. Devenu plus grand, quand le Seigneur viendra frapper à sa porte … Il s’insurgera car il ne veut pas que l’on entre dans son tombeau.

– Les parents que nous avions rêvé (nous demandons parfois si nous étions vraiment les enfants de nos parents, si nous n’avons pas été adoptés ou échangés…) existent bien. Jésus est venu me dire que Dieu est un père très aimant … Nos parents ne nous ont jamais donné la vie. Die seul notre vrai Papa Maman, l’a donnée à travers eux et s’ils ont été des relais importants, ils ne sont que des relais qui ont fait, au mieux, ce qu’ils pouvaient. L’amour inconditionnel dont j’ai besoin existe et m’abreuve réellement au fond de moi. C’est pourquoi aujourd’hui, je vais renaître en petit enfant de Dieu et me laisser tendrement aimer par lui. … Si j’ai du mal à dire papa, maman à Dieu , c’est sans doute qu’il me reste à nettoyer l’expérience malheureuse que j’ai de la paternité, de la maternité.

–  il (Bébé) pleurait la nuit dans son lit, parce qu’il avait faim et soif de lait et d’amour. Hélas sa maman n’est pas venue le consoler tout de suite. Résultat : sa confiance, exprimée par ses pleurs et ses cris, a été trahie ; désormais il ne peut plus croire à l’affection  de ses parents (…) Il en vient donc à douter de leur amour (…) il ne croit plus à l’amour.

– Parce que j’ai manqué de l’amour de mes parents dès ma petite enfance, je l’ai vécu comme une trahison de la source de vie et je me suis fermé. J’ai crié et maman n’est pas venue tout de suite ; j’ai demandé de l’aide à papa et il n’a pas répondu à mon appel. J’ai été trahi par ceux là mêmes qui me donnaient la vie et maintenant, dans la blessure, je ne fais plus confiance. Je perds aussi confiance à la vie et en Dieu

– Puisque la relation d’amour à sa source – c’est-à-dire papa et maman, préfiguration du visage de Dieu- ne le comble pas, il coupe cette relation où il ne reçoit pas l’amour qu’il attend … 

Nous ne sommes plus dans notre vocation initiale qui est de vivre la plénitude de l’amour divin. 

– Au cours des liturgies, grâce à la force de la parole et des sacrements, grâce aux « intuitions charismatiques », et aux paroles de connaissance, grâce aussi à la prière de guérison, le Seigneur vient toucher très profondément l’homme jusque  dans sa blessure, en faisant remonter l’émotion et les larmes.

Les intuitions charismatiques ont un rôle important dans l’accompagnement (…) : ce sont  des pensées, des images ou des ressentis qui vous sont donnés soit pendant l’entretien soit pendant la prière de guérison, soit encore lors des événements relationnels. (…) Ainsi dans une communauté thérapeutique, les frères et sœurs (…) reçoivent des lumières du Seigneur qu’ils vous partagent. Cela permet de  mettre le doigt sur un nœud à dénouer

– Une telle relecture caractérise la guérison des mémoires. Faire mémoire, ce n’est pas seulement l’acte du souvenir, qui consisterait à se tourner vers le passé, c’est rendre présent, réel, actuel, d’une façon quasi sacramentelle ce qui est passé « Faites ceci en mémoire de moi »  rappelle le prêtre lors de chaque consécration. Le sacrifice de Jésus accompli il y a deux mille ans, devient actuel.

– Faire mémoire des origines pour recevoir la sève des  racines : L’anamnèse fait de notre passé un sacrifice eucharistique. Elle fait naître Jésus dans notre histoire de malheur. (…) Notre histoire de malheur s’inscrit alors à l’intérieur du sacrifice de Jésus.

Un tel travail d’enfantement est profondément déstabilisant, ne nous étonnons donc pas si le fait de grandir dans l’intimité de la Sainte Famille provoque quelques angoisses ou réactions de défense ! 

– Le chemin de la guérison demande la vie entière. (…) Oui, je m’engage dans une démarche de pardon mais je ne peux guère affirmer (…) que j’ai pardonné, ce serait une illusion. Non, notre but est simplement de mourir guéri, afin d’aller au ciel directement

– C’est aussi la restauration (…) du lien de la filiation, je suis ton fils et Toi, Seigneur, tu es mon Père. Car pour découvrir réellement que Dieu est Père, qu’il m’enfante comme une Mère, il faut prendre conscience des blessures paternelles et maternelles, et de l’obstacle qu’elles représentent dans la découverte intime de la paternité de Dieu envers moi : la guérison intérieure consiste à parcourir ce chemin de retour au Père. 

 

 

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