Nos enfants épanouis, vivaient leur vie d’adolescents entourés de parents aimants et attentionnés. Notre vie familiale riche de l’affection de chacun était un véritable cocon, milieu intellectuel où nos enfants ont nourri leur réflexion et leur raison. Une éducation qui leur a permis de faire de très bonnes études. Un milieu catholique où ils ont rencontré la foi. Nos familles étaient heureuses, nos enfants préparaient un bel avenir.
Parents responsables, engagés dans la société et dans l’Eglise, nous n’acceptons pas que des religieux, des laïcs déguisés en robe de bure, aussi irresponsables les uns que les autres, aient violé et désagrégé nos familles, falsifiant son histoire, manipulé nos enfants avec les dégâts humains que nous dénonçons. Qui sont ces créatures ? Des moines perturbés mentalement qui veulent jouer aux parents, des laïcs avides qui trouvent refuge dans leur déguisement de moines, des couples stériles en mal d’enfant, des célibataires aux instincts insatisfaits, qui prétendent gérer la sexualité des couples. Tous de larmoyants « blessés de la vie »… Des incompétents qui jouent au psychologue, des incapables en recherche de reconnaissance… C’est une histoire de fous. Ces créatures se substituant à une thérapie nécessaire sont venues projeter leurs délires dans nos familles, accusant les parents de leurs propres pathologies. Tout cela grâce à l’aval de leurs évêques « bienveillants » dépourvus du plus élémentaire bon sens.
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Qui ne serait en colère en constatant le droit de veto que ces insignifiants, au nom d’un pouvoir ecclésial abusif, ont pris sur nos familles ?
Qui ne serait en colère de voir son enfant anéanti sous cette emprise, se faire manipuler dans l’Eglise, ne rencontrant autour de lui aucun responsable religieux ou ecclésial prêt à lui venir en aide ?
Qui ne serait en colère à entendre ces émouvantes homélies sur la famille, des chants de sirènes se propageant de Rome jusqu’en nos paroisses ?
Qui ne serait en colère devant de tels mensonges ?
Qui ne serait en colère devant une telle Eglise que nous ne reconnaissons plus ?
Alors oui ! Nous sommes des parents en colère, avec de justes raisons de l’être, nous l’assumons et nous agissons.
Ce texte de St Thomas d’Aquin, nous conforte dans notre juste colère :
« La colère, on l’a vu, désigne proprement une passion. Or une passion de l’appétit sensible est bonne pour autant qu’elle est réglée par la raison ; mais si elle exclut l’ordre de la raison, elle est mauvaise. » (II-II q 158 a 2)
« La colère peut s’entendre de deux façons. D’une première façon, comme le simple mouvement de la volonté par lequel, non par passion, mais en vertu du jugement de la raison, on inflige une peine. En ce sens un manque de colère est sans aucun doute un péché. C’est de cette façon que S. Jean Chrysostome conçoit la colère, lorsqu’il dit : » La colère qui est motivée n’est pas colère mais jugement. En effet la colère proprement dite signifie un ébranlement de la passion. Or celui qui s’irrite avec raison ne le fait pas par passion. C’est pourquoi on dit qu‘il fait justice, et non qu’il se met en colère. » » (II-II q 158 a 8)
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