Le gourou a gravé dans la mémoire d’un jeune, par implants successifs et répétés, de faux souvenirs, au moyen du psycho-spirituel.
Pour arriver à ses fins, c’est-à-dire détruire, asservir ce jeune, le gourou va méticuleusement, patiemment l’amener à couper les liens affectifs qui l’unissent à ses parents, à sa famille, pourtant ces liens sont profonds et puissants. Plus la famille est unie, plus la violence de destruction sera puissante. Le pire est au rendez-vous.
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Le jeune, manipulé, instrumentalisé par le gourou, portera des accusations graves contre son père, sa mère, accusations de maltraitances ou d’inceste. L’horreur a frappé avec moult détails plus glauques les uns que les autres puisés dans l’égout psycho-spirituel. Certains parents se sont adressés au procureur de la République et des enquêtes ont été instruites concluant en l’innocence des parents.
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Les parents auraient pu se retourner contre leur enfant en portant plainte et très certainement gagner le procès. Ce passage à l’acte n’a pas été franchi parce que le gourou à l’affut n’attendait que ce faux pas et assister à la destruction mutuelle parents et enfants face à face et lui, manipulant le jeune au gré de sa jouissance. La descente au tombeau pour leur enfant.
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Ceci ne vous rappelle t-il pas certaines pratiques terrifiantes d’une idéologie ? Pourtant, les gourous sont des têtes de proue de « la civilisation de l’amour » mise au monde par Jean-Paul II dans ladite mouvance charismatique qui prône l’ersatz de l’amour, de la miséricorde, et toute une autre kyrielle lénifiante insupportable à entendre pour ceux qui en connaissent, et en subissent la face cachée. Le visage terrifiant d’une idéologie totalitaire. Un gourou disait à un prêtre qui témoigne, en parlant avec haine d’un père de famille malade qui voulait revoir son enfant: « il n’en finit pas de mourir… »
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Les gourous se trouvent sous l’autorité de l’épiscopat qui peut agir et laisse courir. Les responsables ecclésiaux estiment que les jeunes sont majeurs et libres. Quel cynisme! Aurons-nous droit dans quelques années, après combien de morts, au théâtre de boulevard de leurs messes de repentance, ou à des interventions médiatiques affligeantes comme celle d’un certain monseigneur qui bat ridiculement sa coulpe bien avant carême. Nous sommes dans Feydeau ! Personne n’est dupe.
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Certains parents, en lisant ces lignes, penseront qu’il s’agit d’un épiphénomène, que nous exagérons, qu’ils ne peuvent être concernés. C’est bien connu cela n’arrive qu’aux autres… Nous leur disons que le tsunami est galopant. Pour exemple : une seule session de « relecture de vie » tracte plusieurs centaines de jeunes. Devant l’inflation de ces propositions faites sous diverses appellations, combien de jeunes, de familles vont être touchés ? Notre rôle est d’alerter, chacun en fera ce qu’il voudra, en conscience.
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