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Un livre vient de paraître ‘Le silence de la Vierge » aux éditions Bayard.

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Nous reprenons quelques passages de la présentation qu’en fait l’AFP, répercutée sur le site le Libération, phrases qui nous donnent l’occasion de réagir :

http://www.liberation.fr/societe/2017/10/11/la-parole-se-libere-a-visage-decouvert-sur-des-abus-dans-la-vie-religieuse_1602468

« La parole se libère, à visage découvert, sur des abus dans la vie religieuse « 

« Par AFP — 11 octobre 2017 à 18:05 »

« La parole se libère sur des dérives subies, et longtemps enfouies, dans certaines communautés catholiques… »

 

«Le Silence de la Vierge» (Bayard) est le témoignage d’une femme «victime d’un crime que ni le droit pénal ni le droit de l’Eglise catholique ne reconnaissent: l’abus spirituel», «variante religieuse», souligne l’auteure, de «l’emprise affective et psychologique».

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Merci à cette mère de famille pour ce livre à lire et à diffuser largement. Nous espérons que d’autres et d’autres le suivront. Ils libèrent la parole,  et redonnent une existence, niée jusqu’ici,  aux victimes. Ils mettent au grand jour une réalité qui porte atteinte aux droits des personnes.

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On lit dans cet article que

 «Rome a reconnu en 2016 le travail entrepris pour corriger ce qui devait l’être et nous a invité à poursuivre dans cette voie», indique à l’AFP une source proche de la communauté, qui n’élude pas «les dysfonctionnements profonds» et l’«emprise manipulatoire» ayant existé chez les soeurs. »

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Inutile de continuer à poser la question qui vient aussitôt à toute personne qui lit un tel témoignage « que fait le Vatican » ? La réponse  apparait clairement dans ce qui est dit : Rome a reconnu le travail pour corriger ce qui devait l’être et poursuit dans cette voie… Donc soyons logique, le Vatican va modifier le « système ».  Quid des victimes qu’il a faites ? Quelle aide leur apporte-t-on ?… Cherchez la réponse…

Idem pour la communauté des Béatitudes qui redémarre en oubliant ses victimes au bord de la route. Tout va bien dit l’évêque en charge, Mgr Le Gall….

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Pour que ce discours fonctionne, il faut maintenir les victimes dans l’ombre, les faire oublier. Voir :

C’est plus compliqué que çaPublié le 27 septembre 2017

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L’article cite Mr Blisko :

 «Ce livre est important car il tend à briser la loi du silence», indique à l’AFP Serge Blisko, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

Ce livre est bouleversant. Il a été précédé de bien d’autres au cours des années, qui ont largement contribué à briser la loi du silence. Nous n’en donnons pas la liste de crainte d’en oublier, vous les trouverez sur le net. Sans parler des centaines d’articles de la presse écrite, de témoignages sur de nombreux sites, de reportages télévisés, d’autres sont en préparation actuellement. Que répond l’Eglise à ces détresses humaines qu’elle ne peut ignorer ? 

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Comme on le voit dans la phrase de Rome précitée, le discours reste le même : prétendre régler le fonctionnement déviant avec le souci de sauvegarder ces communautés mises en cause, et faire croire que le problème est réglé. Il est réglé comment puisque le problème le plus urgent que sont les victimes, est toujours là ? Et qu’en ce qui concerne la dangerosité du psycho-spirituel qui est la raison de notre site, il continue. 

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L’épiscopat français et les responsables des dicastères romains concernés, connaissent ces dérives sectaires depuis près de vingt ans. Les courriers en notre possession peuvent en attester. Qu’ont-ils fait pour aider les victimes ? Pour celles que nous représentons et qui sont nombreuses, pour nos familles : RIEN.

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Il ne faut plus s’en étonner lorsqu’on lit dans l’article :

« La Conférence des évêques de France (CEF) s’est saisie du sujet depuis plusieurs années. Son président, Mgr Georges Pontier, avait dénoncé en 2013 un «silence» face «au danger de certains groupes». Des communautés souvent jeunes, reposant sur l’aura d’un fondateur charismatique et ayant connu une forte croissance.

La CEF abrite une «cellule pour les dérives sectaires dans des communautés catholiques». Mais «c’est une cellule isolée, sans moyen d’agir si ce n’est de prévenir tel ou tel évêque qui en fait ce qu’il veut», accuse le président de l’Avref, qui attend «une parole claire du Vatican».

A quoi servent ces lieux d’écoute aux diverses dénominations qui se sont succédés en vingt ans ? Prévenir l’évêque concerné qui couvre la plupart du temps les faits comme certains parents l’ont expérimenté ? Prendre des dossiers seulement pour information ?  A quoi servent-ils s’ils ne peuvent rien faire pour les victimes ? Le droit canonique aurait-il été mis au placard  en même temps que les victimes ?

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Qui peut entendre une pareille dérobade ? Qui peut croire que les évêques ne peuvent rien faire ? Et le Vatican ? Serait-ce un constat d’incurie ?

Ce sont de pareilles réponses qui ont amenés nos familles à se regrouper à créer ce site pour informer, alerter et dénoncer.

Et agir …

Nous ne savons pas si vous l’avez remarqué, mais actuellement les demandes de dons sont fréquentes. Elles arrivent de partout… Certains évêchés appellent à leur rescousse des boîtes spécialisées pour faire des relances par téléphone auprès de ceux qui oublient leur dîme…

Les sites cathos ne sont pas en reste. Tant s’en faut ! Celui-ci se propose de nous suggérer ce que nous devons donner, et comme souvent, nous ne pouvons résister à l’occasion qui nous est donnée de réagir :

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« Denier du culte, combien dois-je donner ? »

Thomas Renaud | 15 octobre 2017

« Plus qu’un acte de générosité, le denier est une preuve de l’implication de chaque catholique dans la vie de l’Église. »

Nos familles ont soutenu l’Eglise de tout temps et payé autant que nécessaire voire plus. Pour les séminaires, les missions, les pauvres, les religieux, les prêtres, les couvents etc. Normal, à chaque génération nos familles ont donné à l’Eglise des prêtres, des religieux, des missionnaires… Sans parler des écoles cathos ou nous avons tous été scolarisés et où nos parents ont largement ouvert leur bourse. C’était normal. Nous vivions dans une Eglise qui nous a donné la foi. Cette foi qui encore aujourd’hui nous fait vivre. C’est avec émotion et gratitude qu’il nous arrive encore de penser à ces prêtres qui nous ont éduqués. Des pasteurs. Exigeants : « Que votre oui soit oui, que votre non soit non ». Nous leur en sommes reconnaissants. Adultes, nous étions comme l’ont dit « engagés dans l’Eglise » bénévolement, bien sûr et comme tout bénévole corvéable à souhait. Nous l’avons vécu comme un partage enrichissant.

Nous ne pouvons donc pas nous culpabiliser de ne plus donner un sou à l’Eglise. Pourquoi ? Parcourez le site, vous en trouverez  les explications. Pour en avoir juste une idée, voir :

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C’est plus compliqué que ça

Ceci bien précisé, nous continuons à soutenir les prêtres, et les communautés qui courageusement sont à nos côté. Ceux qui ont gardé la raison et la foi. Et soyez assuré que nous donnons plus, bien plus que les sommes suggérés dans l’article ! ! C’est un partage fraternel.

Pour remplir leurs caisses, il nous reste donc à suggérer à nos évêques de s’adresser aux communautés charismatiques et à leurs adeptes. Ils peuvent le faire considérant leur empire immobilier. Voire s’adresser à leurs sponsors qui payent à coup de millions leurs constructions mégalos. Sinon, nos évêques feront comme tous les laïcs en charge de famille, ils feront des économies. Un seul exemple, on pourrait en citer d’autres : organiser des confirmations et des ordinations dans des salles de fêtes du Zénith, puis faire des appels de dons pour financer, est-ce raisonnable ou inconséquent ? Les cathédrales sont plus adaptées que des salles de fêtes,  et gratuites. Voir :

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Quelle indécence !

Mgr Rey dit dans cet article : « C’est grâce à votre soutien financier qu’un grand nombre de personnes peuvent consacrer leurs forces et leur temps (et elles le font sans compter ! ) au service de l’évangélisation » Parce que nous devons la destruction de notre famille aux dérives sectaires de ces réseaux, nous pensons que payer, c’est être complice de leurs méfaits, des évêques qui les protègent, et du refus de l’épiscopat d’aider les victimes.

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Plus un sou !

 

 

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Si vous souhaitez prendre connaissance de l’audition complète au Sénat de la Présidente du CCMM., voir le site :

https://www.ccmm.asso.fr/audition-de-la-presidente-du-ccmm/

Nous en publions la partie qui concerne plus particulièrement les dérives sectaires que nous dénonçons :

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Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger (Auditions)

Repères ?

Audition de la présidente du CCMM

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 « 11 Avr 2013 Abus de faiblesse |

Audition au Sénat : le 13 novembre 2012. Annie GUIBERT : Présidente du Centre Contre les Manipulations Mentales (CCMM – Centre Roger Ikor) Jean-Claude DUBOIS :Président du CCMM- Centre Val de Loire et Laure TELO : Présidente du CCMM – Ile de France
Monsieur le Président, Monsieur le Rapporteur, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs,

C’est un honneur et un plaisir pour moi de m’exprimer aujourd’hui devant la Haute Assemblée en qualité de Présidente du Centre Contre les Manipulations Mentales : Centre Roger IKOR, et sur le thème « Influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé ».

(…)

Dans le cadre des dérives thérapeutiques, il faut aussi parler des dérives du psycho spirituel. Le CCMM a publié en septembre 2012 un livre dit « Livre noir de l’emprise psycho- spirituelle ». Ce livre écrit par le Collectif CCMM des victimes du psycho spirituel est un signal d’alarme. C’est un appel aux responsables de l’Eglise catholique et aux Pouvoirs Publics. Il présente des témoignages circonstanciés de familles catholiques ; témoignages simples et émouvants par leur sincérité et par la détresse qu’ils dépeignent.

Si l’on applique les critères communément admis pour définir une dérive sectaire, il en ressort clairement que la réponse est déplorablement positive !

 

  • déstabilisation mentale •exigences financières •rupture familiale •atteinte à l’intégrité physique : méthode de soins charlatanesques, dérives sexuelles, conditions de vie destructrices •embrigadement des enfants La plupart des témoignages, viennent de victimes brisées et de familles détruites par les sessions de l’Agapè du Puy en Velay. Ces sessions ont été initiées par Bernard Dubois, pédiatre, alors qu’il était berger (responsable) de la Communauté des Béatitudes de Château St Luc près de Castres. Au fur et à mesure des témoignages, nous retrouvons toujours les mêmes personnes autour desquelles s’organisent les pratiques du psycho- spirituel et des sessions dites de guérison : le Docteur Bernard Dubois, Anne Merlo, Fernand Sanchez, Philippe Madre, Gérard Croissant, les Fourchaud, tous membres de la Communauté des Béatitudes – au moins au début- et à l’origine de pratiques pour le moins douteuses et déviantes.

 

Est-il du rôle de l’Eglise de réaliser des psychothérapies sauvages avec des psychothérapeutes auto proclamés ?

A ce stade, le silence assourdissant de l’Eglise et des Pouvoirs Publics n’est plus acceptable. On comprend que les familles ne puissent se contenter du déni ou au mieux des prières de certains évêques !

Le CCMM demandent que les évêques de France condamnent fermement et sans ambiguïté, certaines pratiques en usage dans le renouveau charismatique, et, tout particulièrement, celles qui renvoient au psycho spirituel et à la pratique de l’agapè thérapie.

Ainsi, fidèle à ses principes qui le conduisent à dénoncer ce qui est susceptible de déstabiliser les individus et de les placer dans un état de déséquilibre et de dépendance physique et psychologique, le CCMM réclame la condamnation du psycho spirituel et de tous ceux qui continuent à le promouvoir. Le CCMM réclame instamment la condamnation et la fin des sessions dites « de guérison ». Nous comptons sur les Pouvoirs Publics pour renforcer nos exigences !

Je laisse à madame TELO membre du Collectif, le soin de conclure sur ce point :

« L’Eglise catholique doit admettre publiquement le déni dont elle a fait preuve depuis de trop longues années à l’égard de ces pratiques condamnables. Ce qui importe avant tout, c’est la prise en charge des victimes, et de leur légitime besoin de justice et de réparation. Les autorités ecclésiales doivent donc rapidement non seulement reconnaître l’ampleur des dégâts occasionnés par des pratiques psycho- spirituelles tolérées en son sein, mais aussi accepter de prendre en charge la reconstruction physique, psychologique et sociale des victimes directes et de leurs proches pour qu’elles parviennent à reconstruire leur vie et à renouer les liens familiaux qui ont été brisés »

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Annie Guibert : Monsieur le Président, Monsieur le Rapporteur, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, je voudrais attirer votre attention sur une de nos préoccupations les plus frustrantes :

Comment sortir une personne de l’emprise mentale d’une secte ou d’un individu manipulateur ?

 

  • Tous les acteurs de la lutte contre les dérives sectaires semblent avoir des idées pour prendre en charge les « sortants ». Encore faut-il être sorti ! Tout n’est pas au point, tout n’est pas fait ! Mais tous, nous y pensons et nous faisons de notre mieux.

Mais comment répondre aux familles accablées qui s’adressent à nous ? Quel statut légal donner à ces familles. Elles ne sont pas victimes aux yeux de la loi, elles ne sont pas témoins puisqu’il n’y a pas de procès en cours. Elles ne peuvent que faire une demande auprès du RIF, d’une recherche dans l’intérêt des familles. Dans le cas ou la ou les personnes sont retrouvées et si elles refusent la mise en relation, alors l’affaire s’éteint.

Nous leur donnons des conseils, les aidons à rédiger leurs démarches auprès des pouvoirs publics ; nous les soutenons moralement et psychologiquement, nous les accompagnons parfois pendant de longues années.

Nous attendons tous « le déclic » qui permettra à leur parent ou ami de se libérer.

Mais le fameux déclic ne vient pas si souvent !

 

  • Le constat est cruel : l’arsenal législatif actuel ne protège pas suffisamment les victimes d’emprise mentale. Sur le terrain, force est de constater, encore aujourd’hui, que les victimes sont souvent laissées pour compte ! La loi ne protège pas suffisamment les victimes ; les familles se heurtent, au plan juridique, à l’absence d’intérêt à agir.

Si le dispositif juridique français est tout à la fois exceptionnel et pragmatique, il me faut en souligner les limites.

Certes, la loi About – Picard a fait entrer l’emprise mentale dans le champ législatif, et ce texte constitue un véritable progrès.

 

  • Dans une publication récente adressée à tous les parlementaires français, « Le Manifeste pour une législation efficace de protection des victimes d’emprise mentale », le CCMM souligne, les difficultés d’application de la loi About- Picard et ses limites.

En effet, actuellement, la quasi totalité de la jurisprudence estime que la plainte n’est recevable que par l’adepte – victime, une fois qu’elle a pris conscience du fait qu’elle était abusée… Or, pour cela, encore faut-il être sorti de l’emprise mentale. La jurisprudence est à étendre !

Ce manifeste milite en faveur de l’extension de la jurisprudence, notamment pour la recevabilité des familles à déposer plainte pour abus de faiblesse :

Les propositions formulées dans ce manifeste répondent à un constat simple et récurrent : lorsqu’un proche est placé sous emprise mentale changeant du jour au lendemain son mode de vie et coupant les ponts avec tous, au risque de se mettre en danger, les familles sont impuissantes à agir.

Il a déjà été rappelé qu’une des difficultés pour les familles face à un proche placé sous emprise mentale, réside dans le fait que leur plainte n’était pas prise en compte au prétexte qu’une personne majeure était libre de faire ce qu’elle voulait…

 

Les propositions du CCMM pour de nouvelles avancées législatives :

Jurisprudence à étendre : la recevabilité des familles à déposer plainte pour abus de faiblesse

Pour un nouveau mode de protection civile : le recours au juge des majeurs protégés,

L’introduction de la manipulation mentale dans le code civil comme vice du consentement

L’introduction de la mise sous emprise mentale préjudiciable comme délit autonome. »

 

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Plusieurs parents ont eu encore récemment l’opportunité de rencontrer des responsables ecclésiaux dans leurs diocèses respectifs. Une occasion de plus de  les interpeler sur ce fléau psycho-spirituel qui ravage des familles, et de les mettre face à leurs responsabilités pour aider les victimes. Ils leur ont répondu doctement  «  c’est plus compliqué que ça ». Une phrase sibylline qui colle bien au psycho-spirituel.

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En attendant que ce soit « moins compliqué », ce mal continue en s’amplifiant au fil des années…

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On observe que certaines personnes qui ont été soumises à cette manipulation, malgré des suivis psychiatriques, même après hospitalisations, continuent leur galère. Elles n’en sont pas vraiment libérées. L’une d’entre elles nous disait «  j’ai quitté la communauté depuis des années et aujourd’hui, je vis encore dans la communauté ». C’est effrayant !

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D’autres en revanche après le même suivi médical, s’en sont sorties.  La différence entre les deux cas ? Celles qui s’en sont tirées, sont devenues athées. Celles qui continuent à galérer, ont gardé la foi.

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Cela nous a interpelés. A l’analyse, c’est tout à fait logique. Le psycho-spirituel est un entortillement des plans spirituel et psychique. Dans la confusion ainsi créée, la foi catholique dévoyée dans le plan spirituel, est injectée dans le psychisme, pour l’infester et s’y installer. Or, le psychisme n’est pas fait pour ça. Les personnes qui ont rejeté cette foi « psychologisante », ont pu retrouver leur liberté. Celles qui ont gardé une accroche si petite soit-elle  ne s’en sortent pas.

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De quelle foi s’agit-il ? C’est une religiosité du Nouvel Âge qui cache une des pires manipulations mentales. Les victimes n’ont pas choisi d’être infestées par cette calamité. Elles se sont fait piéger dans des communautés déviantes et/ou des gourous, sous caution de l’autorité épiscopale ! Si les évêques avaient été prudents, simplement s’ils avaient vérifié la doctrine, ce qui était leur devoir, il n’y aurait pas de victime. Mais, le psycho-spirituel  se voulait le top niveau du label catho. L’idiotie des théories « blessures et guérison » enflammait la cervelle de bon nombre … La séduction bien orchestrée de cette nouveauté, faisait le reste et le pire s’en est suivi.

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Il est évident aujourd’hui, qu’il n’y a rien à attendre de ces illusionnistes. En revanche, c’est aux évêques qu’il revient, parce qu’ils ont failli, d’aider les victimes de leurs égarements. Dans le monde du travail, dans la société, c’est ce qu’il se passe. Pourquoi dans l’Eglise en irait-il autrement ? Il semble au contraire que la charité exigerait plus….C’est donc avec cette autorité dont sont investit nos évêques, qu’ils doivent remettre la foi à l’endroit. La manipulation est entrée par la porte du spirituel, c’est par là qu’elle doit sortir. Ce sont eux qui ont la clé. Ce qui permettra aux thérapies faites par des psychologues ou psychiatres diplômés, de pouvoir travailler sur un psychisme dépollué. C’est le travail incontournable pour tenter de réparer les dégâts des apprentis sorciers « es-blessures-et-guérison». Un lourd passif !

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Les évêques le savent depuis des années,  tout comme les responsables ecclésiaux que ces parents ont eu l’occasion de rencontrer récemment. La réponse est la même. A croire qu’ils se sont donné le mot : «  c’est plus compliqué que ça… ». C’est toujours compliqué lorsqu’on préfère le camouflage à la vérité. Cela l’est aussi pour les évêques qui se sont aventurés dans ce marécage et y pataugent encore,  mais pour les autres : ceux qui sont critiques, ceux qui savent, qui ont vu et qui laissent  faire ? ? …

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« C’est plus compliqué que ça »… ? Allons donc ! C’est une plaisanterie. Il suffit de le vouloir et de quelques évêques courageux pour s’y atteler. N’y en aurait-il aucun ?   Ils n’ont pas le temps ? Il leur suffira pour le trouver de modérer  leur  réunionite aigüe et de se mettre au travail.  

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« C’est plus compliqué que ça … »  Nous prendraient-ils pour des imbéciles ?

Auquel cas,  nous leur précisons :

« Le psycho-spirituel, c’est une torpille. Croyez-vous qu’il ne nous ait pas été compliqué de savoir d’où elle venait, qui l’avait fabriquée, ce qu’elle contenait, qui nous l’a envoyée,  et pourquoi ? Nous nous sommes donné les moyens de comprendre, d’analyser et de dénoncer parce qu’il est hors de question d’accepter ce que nous subissons. Nous sommes des laïcs, nous avons pris le temps malgré nos obligations professionnelles, familiales etc. de faire le travail que vous auriez du faire. Au final,  nous vous renvoyons la torpille. A vous de voir si vous voulez la désamorcer ou la laisser exploser. »

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LA SAGA DE BÉBÉ GOUROU

Épisode 1 : On pêche le poisson

Episode 2 : La pression monte dans le bocal

Episode 3 :Le Tsunami dans le bocal

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Votre enfant, votre conjoint,votre frère …a profondément changé avec ses proches . Et vous êtes déstabilisé parce que :

 

  • les changements observables ne vont pas vers une plus grande maturité
  • ils vous excluent
  • ils ne peuvent jamais être explicités, questionnés …

 

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SON COMPORTEMENT

 

  • il était affectueux, attentionné                                                       – il évite les contacts physiques et oublie les fêtes
  • il était spontané, bavard                                                                 – il reste figé, observateur, distant
  • il était curieux, créatif                                                                    – il est indifférent, désintéressé
  • il était droit, honnête                                                                      – il dissimule, ment

 

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SON DISCOURS

 

  • sa voix s’est modifiée, elle est plus neutre, plus normalisée, plus anonyme
  • son langage est différent, il n’a plus sa vocation première d’outil de communication
    il est plein de sous-entendus et utilise un vocabulaire nouveau
    il a perdu sa spécificité familiale (les surnoms, les jeux de mots propres à la famille)
  • son contenu est déroutant : de nouveaux thèmes envahissants et mal définis, sans références solides le constituent (les « blessures », les « guérisons », « discerner »…) et la question de Dieu devient obsessionnelle, douloureuse .
  • ses silences nombreux surprennent (il ne prend plus vraiment part aux conversations,
    au téléphone il y a de nombreux blancs, en famille il part souvent s’isoler dans sa chambre )

 

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SA VIE

 

  • elle était ouverte                                                                           – elle est de plus en plus opaque, cloisonnée
  • elle était concrète                                                                         – elle s’éloigne du principe de réalité
  • elle était riche                                                                               – elle est enfermante, exclusive
  • vous y aviez une place juste                                                         – vous en êtes exclu

 

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Votre première réaction, assurée que vous étiez par la qualité de votre relation, a été de lui faire part de vos observations mais vous avez été déconcerté par sa réponse :

 

  • soit une banalisation (« mais c’est normal,tout le monde ment ! »)
  • soit une négation de votre analyse (« n’importe quoi, mais qu’est-ce que tu vas chercher ? »)
  • soit un renvoi brutal de la problématique (« tu n’as qu’à te remettre en question, pour comprendre … »)
  • soit le silence

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L’échange n’est plus possible … et vous restez désemparé avec vos nombreuses questions … qui peu à peu se muent en inquiétudes auxquelles s’ajoutent bien entendu une profonde souffrance et une grande solitude (qui peut partager ce type de questions basées sur des observations difficiles à objectiver et quasi invisibles pour les « extérieurs »?)

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Dans un article du 17septembre 2017, le Pape François explique la parabole de l’Évangile, en St Matthieu chap. 18, verset 21-35

https://fr.zenit.org/articles/angelus-souvrir-a-la-possibilite-de-pardonner/

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 «S’ouvrir à la possibilité de pardonner »

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Tout est à lire. Nous en relevons quelques extraits :

« Le passage évangélique de ce dimanche (cf. Mt 18,21-35) nous offre un enseignement sur le pardon, qui ne nie pas le tort subi mais reconnaît que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est toujours plus grand que le mal qu’il commet.

(…)

Le roi de la parabole est un homme généreux qui, pris de compassion, remet une dette énorme – “dix mille talents” : énorme – à un serviteur qui le supplie. Mais ce même serviteur, dès qu’il rencontre un autre serviteur comme lui qui lui doit cent deniers – c’est-à-dire beaucoup moins – se comporte sans pitié, en le faisant jeter en prison. Le comportement incohérent de ce serviteur c’est aussi le nôtre lorsque nous refusons le pardon à nos frères. Alors que le roi de la parabole est l’image de Dieu qui nous aime d’un amour si riche en miséricorde qu’il nous accueille, nous aime, et nous pardonne continuellement.

(…)

Dans la prière du Notre Père, Jésus a voulu insérer le même enseignement que celui de cette parabole. Il a mis en relation directe le pardon que nous demandons à Dieu avec le pardon que nous devons accorder à nos frères: “Remets-nous nos dettes comme nous les remettons aussi à nos débiteurs” (Mt 6,12). Le pardon de Dieu est le signe de son amour débordant pour chacun de nous; c’est l’amour qui nous laisse libres de nous éloigner, comme le fils prodigue, mais qui attend chaque jour notre retour; c’est l’amour entreprenant du berger pour la brebis perdue; c’est la tendresse qui accueille tout pécheur qui frappe à sa porte. Le Père céleste – notre Père – est plein, plein, d’amour et il veut nous l’offrir, mais il ne peut pas le faire si nous fermons notre coeur à l’amour des autres. »

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Un beau discours, très évangélique sur le pardon. Oui mais… Nous avons appris que l’Eglise a divers visages et tous ne sont pas aussi lumineux ! Les plus sombres sont les plus cachés. C’est la raison de ce site d’en dévoiler un des pires.

Le « comportement incohérent » que dénonce le pape, vous le trouverez dans la rubrique «  les paroles assassines »

Paroles assénées à nos enfants, dans l’Église, au nom de Dieu. Une « réussite » ! Nos jeunes  infestés et délabrés par ces calomnieuses et abominables saletés à notre encontre, nous ont rejetés avec haine.

 

C’est dans ce cloaque qui tue l’amour que le pardon a été lui aussi assassiné.

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Un évènement sans précédent depuis vingt siècles de christianisme, se passera le 16 septembre prochain, à Paris. Il s’agit de « la journée nationale de lancement du label Eglise verte ». Un évènement d’importance s’il en est. Accompagné par la plume d’une cohorte de journalistes qui bouchonnent sur le net…

Voir l’article de La Croix :

http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Eglises-francaises-lancent-Label-Eglise-verte-2017-08-06-1200868030

« Après « le jour du dépassement » le 2 août, a été annoncée la création d’un « Label Église verte », pour le 16 septembre à Paris, lors d’une journée nationale « Église verte ». L’initiative portée par la Conférence des Évêques de France, la Fédération Protestante de France, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et le Conseil d’Églises chrétiennes en France, vise la « conversion écologique » des paroisses, dans une « harmonie œcuménique ».

(…)

« Des fiches techniques seront mises à disposition sur notre site Internet participatif : elles fourniront par exemple des liturgies sur le thème de la création ou des techniques pour bien trier ses déchets dans la paroisse. Pour obtenir et conserver ce Label Église verte, l’église doit s’engager à progresser – à son rythme – dans l’un des cinq thèmes durant l’année.»

 

Bien que l’un de nous vienne d’en faire une analyse intéressante :

La nouvelle église écolo : noire ou verte ?

nous  ne résistons pas à l’envie d’y ajouter notre plume … Verte, bien sûr, pour ce jour solennel. Ecolo-catho à la chlorophylle oblige !

Reste à savoir concrètement, si désormais on recevra les demandes de dons et du denier du culte dans des enveloppes vertes… Si les cierges sont éco-compatibles…  Si on nous distribuera une pastille verte pour accéder à nos églises … Un peu comme les voitures à Paris. Allez savoir…

Les règles à respecter pour ne pas polluer nous seront certainement données dans des homélies à la lumière de la parole écologique du jour. D’autres questions vont se poser, mais faisons confiance à nos clercs qui sauront mener cette « conversion écologique » en « harmonie œcuménique ».

 

Pour l’éco-spiritualité, de nouvelles éco-prières sont à votre disposition : 

http://www.eglisesvertes.ca/prieres/197-des-prieres

En revanche, les chants éco-liturgiques ne semblent pas encore prêts.

Pour le carême 2017, est déjà proposé un livret éco-intelligent, indispensable. Téléchargez gratuitement le Calendrier du Carême 2017!

http://www.eglisesvertes.ca/education

 

De judicieux éco-conseils y sont prodigués  pour chaque jour : « Faites-vous du compostage à la maison ou à l’église ?…Chaque vendredi cuisinez du poison certifié ‘pêche durable’…L’élevage bovin cause 18% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, essayez de cuisiner végétarien…Impliquez vous dans un jardin communautaire sur le terrain de l’église, ça fait pousser la solidarité…Connaissez-vous la Charte de la terre, profitez du samedi pour la lire…Au menu ce soir une omelette (ou frittata) faite avec des œufs de poules élevées en liberté. Mmmm… »

La semaine sainte a été particulièrement préparée :

 « Choisissez des rameaux équitables. Encore plus simple, coupez une branche de cèdre ! Hosanna !… Pour la célébration de la Cène, prenez du pain  biologique et un vin local. C’est ce que Jésus lui-même a fait…Allez marcher près d’un plan d’eau, peut-être verrez vous des oiseaux migrateurs traverser le ciel ? Partagez une photo avec le mot clic … » 

On ne nous dit pas si après cette préparation éco-chrétienne, une confession éco-pascale était conseillée pour arriver tout vert le jour de Pâques…

 

En ce qui concerne les lieux de  pèlerinages verts, les directives ont été déjà données :

https://fr.zenit.org/articles/climat-l-obstacle-du-coeur-le-card-turkson-a-paris/ 

On peut lire : …« Le sommet a aussi été l’occasion de lancer la « Foi verte en acte » (“Green Faith in Action”), pour les « villes de pèlerinage »: il s’agit d’une « initiative mondiale » ayant pour objectif de « rendre les villes pèlerinages de toutes obédiences religieuses et spirituelles sobres en carbone et résilientes aux dérèglements climatiques », notamment Lourdes (France, catholique), Fatima (Portugal, catholique), en Inde, Amritsar (centre spirituel et culturel de la communauté sikh) et Benarès (ville sainte de l’Hindouisme et du Jaïnisme), mais aussi La Mecque (Arabie Saoudite, musulmane), Touba (Sénégal, ville sainte du Mouridisme, de l’islam souphite) »… Tout un chantier !

 

Et rêvons un peu… Pourquoi pas une verte prairie dans nos églises,  avec des fleurs de saison ? Des moutons tondeurs pourraient s’y épanouir en toute liberté, on les trouvera facilement. En tous cas, faisons confiance à Gaïa. La déesse-mère de notre nouvelle « maison commune » nous ouvre une nouvelle ère de bonheur. A la suite du déferlement ravageur des charismatos-guérisseurs, nous entrons dans l’ère bienheureuse des écolos-cathos … Le paradis vert sur la planète … bleue… Oh !!

 

Oui, tout cela est très beau mais … Vous le savez, dans nos billets d’humeur, voire d’humour, il y a toujours un mais… D’ailleurs, vous voyez, la couleur a changé.

 

Donc, ne vous étonnez pas si dans ce décor bucolique, vous trouvez un jour de vieux parents très dignes qui prient en cachant leurs larmes. Bien avant l’église à la chlorophylle, leurs enfants, comme tant d’autres, leur ont été volés, disparus dans le sombre marécage charismatique… Ne dites rien, joignez vous à leur silence, au pied de leur croix. Aucune parole ne peut rejoindre une telle horreur.

 

Vous venez d’entr’apercevoir la face noire de l’Eglise. Celle des pires pollutions : les utopies de la guérison et leur cohorte de familles détruites, les « thérapies » dingos des allumés du bocal, la saleté de la pédophile, etc. qui ont laissé au bord  de la route les victimes de leur folie. Vous n’imaginez pas leur nombre dont Dieu seul connait les noms …

 

C’est l’Eglise cachée des martyrs de notre temps.

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 Il semble depuis des décennies que la foi catholique vieille de deux mille ans, ne satisfasse plus les nouvelles générations de « penseurs » cathos. Nous avons eu droit à toutes leurs « créations » théologiques dont certaines encore aujourd’hui, à leur lecture restent complètement hermétiques à un esprit normalement constitué. De déviance en déviance,  on avance. Sans plus savoir ni où l’on va, ni pourquoi. Peu importe, c’est dans la mouvance de l’esprit du temps… Donc, allons-y. Voilà la dernière mouture sauce œcuménique que l’on sert aux cathos. En ce qui nous concerne, nous n’avalons pas n’importe quoi. Citoyens éco-responsables et cathos formés, après avoir bien regardé la composition de cette foi verte, nous avons constaté que certains ingrédients s’avèrent très  nocifs. Il est de notre devoir de vous en informer.

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Le 16 septembre 2017 sera une date historique. Celle de la journée nationale du lancement de l’Eglise verte.

Programme prometteur à lire sur le site :

https://www.egliseverte.org/

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Ce sera le «  Lancement du Label Eglise Verte »

http://www.eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/developpement-durable/laudato-si/441429-lancement-label-eglise-verte/

Relayé par Radio Vatican

« L’Eglise verte, un programme œcuménique qui mêle foi et écologie »

http://fr.radiovaticana.va/news/2014/08/05/leglise_verte_m%C3%AAle_foi_et_%C3%A9cologie_pour_prot%C3%A9ger_la_cr%C3%A9ation/1104038

« Née en 2006 au Canada, l’Eglise verte est un programme œcuménique en faveur de la protection de l’environnement –

AFP(RV) Entretien – Prendre soin de la Création, c’est la mission principale de l’Église verte. Ce programme œcuménique, né en 2006 au Canada, a pour objectif de soutenir les communautés chrétiennes qui luttent contre la crise écologique. »

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Nous avons voulu savoir quelle était  cette «  Église verte » vers laquelle renvoyait  le lien l’Église verte. de  radio Vatican.

« Le Réseau des Églises vertes est administré par un conseil d’administration constitué de membres d’Églises différentes. Ces gens compétents peuvent provenir de l’Église Unie du Canada, l’Église catholique, l’Église anglicane, l’Église orthodoxe, mais nous cherchons également des membres provenant d’autres Églises. Ces bénévoles se rencontrent régulièrement pour veiller à la mission et aux finances de l’organisme de bienfaisance. »…

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Et nous sommes tombés des nues en découvrant la « théologie » qui y était développée. Effectivement comme titre Radio-Vatican c’est un programme œcuménique qui mêle foi et écologie. Sauf que nous aimerions savoir quelle est cette nouvelle foi sortie du chapeau d’un magicien œcuménique.  Pour seul exemple, nous vous engageons pour en juger, à prendre connaissance du calendrier proposé pour le carême 2017, dont nous ne savons pas s’il faut rire ou pleurer :

Téléchargez gratuitement le Calendrier du Carême 2017!

http://www.eglisesvertes.ca/education

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Une formation en théologie sera faite par les universités pontificales :

https://fr.zenit.org/articles/universites-pontificales-une-nouvelle-formation-en-ecologie/

« Afin de répondre au « défi éducatif » exprimé par le pape François dans l’encyclique Laudato Si’ et de « diffuser la vision et la mission que Laudato Si’ confie à l’Église », les Universités pontificales romaines lancent une formation de cinq ans en écologie, annonce l’Université de la Grégorienne le 30 août 2017. »…

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Que dire de tout cela ? Autant il est nécessaire et évident de vivre, en citoyen responsable, une saine écologie au quotidien, autant  dans ce registre écolo-œcuménique prétendument  catho, la raison s’y perd… Il s’agit d’une « conversion écologique » qui se fait au sein d’une « harmonie œcuménique ». Voir :

http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Eglises-francaises-lancent-Label-Eglise-verte-2017-08-06-1200868030

C’est du flou artistique. Que définissent clairement ces termes ?  Quelle est cette « théologie » œcuménique de la création qui pour le moment se camoufle habilement derrière la louange du Créateur ?

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Il semble au vue des analogies, qu’elle s’inscrive dans la suite logique de la religion mystico-dingo des charismatiques dont bon nombre sont en déroute, malgré la façade de plus en plus chantante et bruyante pour occuper le terrain. Une façade surtout de rassemblements œcuméniques  qui regroupent pour le plus grand nombre des évangéliques. Les cathos qui s’y trouvent, y compris les prêtres et les religieux,  ont glissé sans se méfier,  puis basculé sans le savoir dans la foi évangélique du « Dieu » bavard et guérisseur.

Les moins jeunes d’entre nous ont connu l’époque où les baba-cools « peace and love » des années soixante, grands écolos devant l’Eternel, sont « entrés » dans l’Eglise catholique. Insidieusement, « en recherche »,  après des expériences chaotiques.  Qui pouvait penser, hormis certains cathos très critiques à juste titre, et que personne n’a entendus, que ce phénomène charismatique allait s’abattre sur l’Eglise comme des sauterelles sur un champ de blé ?  La nourriture était bonne, les adeptes se sont multipliés. Que reste t-il de la moisson ? Les familles qui ont vu leur champ de blé, c’est-à-dire leur famille dévastée de la sorte en témoignent sur ce site. Après un tel désastre bien plus qu’écologique : humain, dans la logique du pompier pyromane on veut nous embarquer maintenant dans la foi écologique. Pour achever le travail ? 

Dans les discours écolos, on nous rabat aujourd’hui les oreilles de « notre maison commune » il semble bien que cette mère nourricière ne soit autre que Gaïa. Une mère particulièrement vorace. Nous constatons, toujours sur le site l’Église verte. dans la rubrique « formation », que les Saintes Ecritures, les Père de l’Eglise, les Saints appelés pudiquement les « grands témoins » pour ne pas froisser nos frères protestants, ont été dévorés par la vision écologique. Le Créateur est réduit au profit de sa création ! Depuis quand et pourquoi l’Eglise s’amalgame-t-elle  à un programme œcuménique qui mêle religion et écologie, selon le titre de Radio-Vatican ?  L’écologie n’est pas une religion donc pourquoi est-elle dans un programme œcuménique ? Pourquoi trouve-t-on sur ce même site l’Église verte un programme de carême qui dévoie sa finalité vers des pratiques écologiques ? A quel titre l’écologie s’entortille-t-elle avec la foi catholique ? Qu’est ce que c’est que ce brouillamini ? ! 

On retrouve un enchevêtrement analogue, la même confusion, dans la religiosité charismato-psycho-spirituelle Les mêmes éléments sont dévoyés et utilisés en vu de « guérison »,  et autres techniques déviantes. Le catho devient un malade qui s’ignore, l’Eglise de facto, un hôpital psychiatrique, au mépris de sa mission et de sa finalité.  Rien n’est à sa place. On en voit les résultats.  

Un proverbe chinois dit : « lorsqu’un homme montre la lune, l’imbécile regarde son doigt ». Dans le psycho-spirituel, on ne voit que la guérison de son ego et on s’y délabre en oubliant la finalité de l’homme. Dans la religion verte on ne regarde que la terre sanctuarisée en « maison commune ». Va-t-on en faire une divinité ? Elle serait par définition « bien terre-à-terre ».

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L’Eglise ne prendrait-elle pas le train de l’écologie pour fuir sa face noire ? 

Fuir la pire des pollutions : la pédophilie ?

Fuir la pollution des esprits : l’idéologie psycho-spirituelle ?

Fuir  la pollution des mensonges, des fourberies ?

Echapper à la vérité ?

Echapper à ses victimes ?

Sinon pourquoi peindre en vert un navire qui prend l’eau de partout ? 

 

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Nous recevons ce matin un mail d’une maman qui nous livre son histoire dont elle nous autorise à publier quelques extraits.

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«  Ma fille nous a rejetés violemment, avec des paroles agressives, incohérentes. Nous étions sidérés et inquiets pour son état mental. Nous avons vite découvert qu’elle était la proie d’un « gourou » malfaisant du milieu charismatique.  Nous sommes catholiques, nous avons écrit et rencontré tous les responsables ecclésiaux concernés. C’est un monde totalement hermétique avec le seul souci de se protéger. Ces hommes sont indifférents aux dégâts et aux souffrances. Ils sont sans conscience. Au final, notre fille brillante intellectuellement, délabrée psychiquement, a entrainé avec elle son couple et son entourage. Depuis des années nous subissons un chemin de croix qui nous détruit. »     

Comme cette maman en témoigne, nos enfants sont pris dans les filets du psycho-spirituel qui pour détruire leur histoire, leurs liens et leurs affections, sont d’une violence inhumaine. Au nom de « Dieu » et d’une « théologie » fallacieuse,  on les soumet concrètement à un chemin de proie…

Comme cette maman, nous subissons une double violence, celle de la destruction de nos enfants, et celle du mur de silence de l’épiscopat. Une violence qui n’est pas que psychologique puisque certains d’entre nous sont en train d’en mourir. Le psycho-spirituel, c’est la zizanie, la destruction, l’exclusion. C’est la « religion » de l’humanité brûlée. C’est pour les parents un  chemin de croix. 

Voir le texte :

De la violence

Aucun responsable ecclésial ne peut dire à ce jour qu’il n’est pas au courant. Le rapport de la Conférence des évêques de France, « Réflexions du Groupe « Spirituel et Psychologie » a été remis à chacun d’eux à l’assemblée générale des évêques à Lourdes, en novembre 2011. Ce rapport a été fait par d’éminents spécialistes, à partir des témoignages de victimes.

Pour en prendre connaissance :

Rapport conférence épiscopale

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L’épiscopat n’a pas réussi à placardiser ce rapport publié par un journaliste.

En revanche les victimes sont laissées pour compte dans ce

chemin de foi, chemin de proie, chemin de croix.

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